TI et Ouganda

TI-CAMEROUN ET OUGANDA ENSEMBLE DANS LA GOUVERNANCE FONCIÈRE

TI-CAMEROUN ET OUGANDA ENSEMBLE DANS LA GOUVERNANCE FONCIÈRE

 Le projet « Terres et corruption en Afrique » initié par TI-S depuis 4 ans et mise en œuvre par 10 sections du mouvement entre désormais dans une nouvelle phase : l’élaboration d’une cartographie de la corruption dans le secteur foncier, passage obligatoire pour la mise en œuvre d’un plaidoyer efficace. A titre de rappel, les objectifs de ce projet avait été définis en 2014 au Botswana, lors du lancement. Il était question d’établir une cartographie des risques de corruption, une enquête sur la perception de la corruption dans le secteur foncier, le renforcement des capacités, la sensibilisation et le plaidoyer, pour améliorer la gouvernance dans le secteur foncier dans les différents pays impliqués dans le projet.

De nombreuses rencontres ont permis aux 10 sections de mener à bien leurs activités. La réunion de Lusaka en particulier, permettra aux sections impliquées dans la mise en œuvre du projet de se familiariser avec le processus de planification du plaidoyer et les outils qui seront utilisés dans le cadre de ce travail. C’est dans cette logique que les sections Camerounaise et Ougandaise de TI en concertation avec TI-S ont convenu d’un atelier de renforcement de capacités et d’imprégnation de l’outil de cartographie de la corruption dans le secteur foncier. Ledit outil a déjà été expérimenté avec succès par TI-Kenya et TI-Uganda.

Organisé du 07 au 10 mai de cette année à Kampala en Ouganda, ce rassemblement a pour objectif principal de permettre aux participants d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à la conception et à la mise en œuvre d’un outil de cartographie de la corruption dans le secteur foncier. La section camerounaise présente à ses travaux est représentée par Mme Line-Noëlle Mengue Ateba, chef dudit projet et M. Francis Simeu, assistant N°1.

Corruption Défense

LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE – UN NOUVEAU CHALLENGE POUR TI- CAMEROUN

LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE – UN NOUVEAU CHALLENGE POUR TI- CAMEROUN

 L’année 2019 s’ouvre avec de nouvelles perspectives pour Transparency International-Cameroon. C’est dans cette logique que la branche camerounaise du mouvement TI a participé à l’atelier régional d’Afrique sur la lutte contre la corruption dans le secteur de la défense et sécurité. Initié par TI-DS (Defence and Security), les travaux qui portaient principalement sur l’indice de lutte contre la corruption relative à la défense nationale dans le secteur de la défense se sont déroulés du 4 au 7 février 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Y ont pris part les sections sœurs du Mali, Ghana, Cote d’Ivoire, Niger, Nigéria et du Cameroun.

Les objectifs clairement définis s’articulaient autour de :

• Développer la compréhension des participants sur le lien entre la corruption dans le secteur de la défense et l’insécurité ;
• Familiariser les participants avec la méthodologie de l’indice de lutte contre la corruption relative à la défense nationale (GI) pour permettre son évaluation effective de leur part, ainsi que l’engagement avec les autorités gouvernementales à le réviser ;
• Donner aux participants des exemples d’outils et d’idées de plaidoyer national à travers l’utilisation de l’indice et leur permettre de formuler des idées pour son utilisation dans leurs contextes nationaux respectifs ;

Pendant trois jours, les participants ont pu échanger suivant un agenda bien défini. Au terme de ces travaux, de nombreuses recommandations ont été formulées, dans les deux camps, organisateurs et participants :

• D’apporter une documentation plus étoffée aux sections afin de mieux les outiller sur les stratégies d’élaboration des plaidoyers ;
• De s’assurer que les sections ont une parfaite maitrise de la méthodologie d’évaluation du GI en les faisant participer aux travaux de recherches menés par le consultant sur le terrain ;
• De soutenir les sections auprès de leurs gouvernements afin de faciliter une bonne appropriation de cet indice comme outil de lutte contre la corruption dans le secteur de la défense.
• De s’approprier l’indice et de se constituer en alliés de leurs gouvernements respectifs pour la lutte contre la corruption dans le secteur de la défense
• D’élaborer des stratégies régionales de plaidoyer afin de susciter un changement des réformes au niveau régional.