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TRANSPARENCY INTERNATIONAL-CAMEROON SENSIBILISE SUR LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE L’URBANISATION

Dans le cadre de la dissémination du cours sur la « Corruption Urbaine » dans les villes de Mbalmayo, Dschang, Douala et Buéa, Transparency International-Cameroon (TI-C) a organisé dans la ville de Buéa une conférence de presse y relative dans le but de présenter le cours à son public cible(formateurs, professionnels sur les questions d’urbanisation, administrations foncières, universités, étudiants, citoyens, etc.) et les médias. Le lien de téléchargement en versions anglaise et française ci-après. https://ti-cameroun.org/un-guide-pour-lutter-contre-la-corruption-dans-le-secteur-de-lurbanisation/

Étaient présents à la conférence le Coordonnateur de American Space (American Space sont des lieux d’apprentissage et de rassemblement en libre accès dans le monde entier qui favorisent l’interaction en personne et virtuelle entre les publics locaux et les Etats-Unis.), le Président et le Chef de Département des Relations Internationales et Résolution des Conflits, les étudiants de différentes facultés et écoles de formation et les médias.

Quatre points ont meublé l’événement notamment

  • L’ ÉDIFICATION SUR LES NOTIONS DE BASE SUR LA CORRUPTION. Transparency International définit la corruption comme l’abus du pouvoir confié à des fins d’enrichissement privé.
  • Abus = mauvaise utilisation ou le mauvais traitement ;
  • Pouvoir confié = autorité et confiance accordées aux experts et aux décideurs sous l’hypothèse qu’ils agissent avec intégrité ou servent le bien public ;
  • Gain privé = avantages qui servent les intérêts des individus ou ceux de groupes d’intérêt spécifiques (y compris les groupes ou partis politiques

 

  • LA PRÉSENTATION DU COURS PROPREMENT DIT. Il s’agissait ici de faire un résumé des grandes parties du cours afin de donner un aperçu sur son contenu entre autres les risques de corruption dans le développement et la planification urbaine. Dans cette partie, le cours :
  • Fournit une vue d’ensemble de ce qu’est-ce que c’est la planification urbaine ;
  • Examine les raisons pour lesquelles la planification urbaine est sujette à la corruption ;
  • Donne de nombreux exemples sur où et comment la corruption peut se produire dans le cycle de planification ;
  • Illustre ce qui alimente la corruption dans les villes africaines et souligne ses effets néfastes ;
  • Montre pourquoi il est opportun et important de se concentrer sur les dimensions urbaines de la corruption.

 

  • LA PRÉSENTATION DU CAJAC (Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne) crée en 2010 est un service de TI-C qui accueille les victimes et témoins d’actes de corruption en leur proposant gratuitement le conseil juridique, le suivi de leurs dossiers au seins des administrations mises en cause et/ou l’assistance judiciaire gratuite devant les juridictions camerounaises.

A la suite de cet exposé le modérateur a annoncé la phase des questions réponses et interviews. La conférence s’est achevée par le partage des tracts sur le cours et la photo de famille.

 

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L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2022 : LE DIFFICILE ENVOL DU CAMEROUN

Yaoundé,
Le 31 janvier 2023, les résultats de l’indice de Perception de la Corruption 2022 publiés par Transparency International (TI) demeurent constants. Comme pour les années précédentes, les résultats de l’Afrique subsaharienne ne laissent pas présager d’un avenir meilleur en matière de régression de la corruption, particulièrement dans un contexte où les conflits armés s’enlisent et favorisent de plus en plus le fléau.

A PROPOS DE L’IPC

Comme chaque année, l’indice 2022 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après les experts et hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 ( perçu comme très peu corrompu). Cette année, La moyenne mondiale de l’IPC reste inchangée à 43 pour la onzième année consécutive, et plus des deux tiers des pays font face à une corruption endémique, avec un score inférieur à 50. Le Danemark (90) arrive en tête de l’indice cette année, suivi de près par la Finlande et la Nouvelle-Zélande, toutes deux à 87. Des institutions démocratiques solides et le respect des droits de l’homme font également de ces pays quelques-uns des plus pacifiques au monde, selon l’indice de paix global. Le Soudan du Sud (13), la Syrie (13) et la Somalie (12), tous trois plongés dans un conflit prolongé, restent en bas de l’IPC.
26 pays – parmi lesquels le Qatar (58), le Guatemala (24) et le Royaume-Uni (73) – accusent des scores historiquement bas.

EN CE QUI CONCERNE LE CAMEROUN

Les résultats du Cameroun stagnent depuis plusieurs années (depuis 2017) dans le classement de l’IPC, cette année encore le Cameroun est classé 142e  pour un score de 26/100, un fait qui ne suscite pas de l’étonnement quand on sait que le pays a toujours été en proie aux polémiques liées à la Corruption et ses composantes. Les détournements de fonds publics sont légions, l’opacité dans les passations des marchés publics, l’absence de bonnes pratiques dans la gouvernance publique, le rétrécissement de l’espace public, l’intimidation des lanceurs d’alerte etc. Tous ces facteurs qui favorisent l’instabilité socio-économique et qui freinent la croissance et le développement. A la date d’aujourd’hui, les camerounais sont toujours dans l’attente des actions à la suite du rapport d’audit de la chambre des comptes sur la gestion des fonds Covid. A cette attente s’ajoute désormais, le scandale de la gestion des fonds du complexe sportif d’Olembe qui n’a toujours pas livré tous ses contours depuis l’annonce de la résiliation unilatérale de MAGIL et ce, malgré la communication faite sur la reprise des travaux par la même entreprise…. L’affaire MAGIL semble même plutôt mal cacher une autre affaire toute aussi kafkaïenne et qui concernerait cette fois ci, une société appelée « PRIME POTOMAC », laquelle aurait gagné le marché de construction du stade de Garoua (Nord Cameroun), sans oublier l’affaire Glencore dans laquelle le Cameroun figurait parmi les pays en Afrique où le géant minier aurait versé des pots de vins aux fonctionnaires en échange de contrats miniers. L’actualité est enfin nourrie par la découverte par les camerounais des pratiques liées à l’utilisation de certaines lignes budgétaires à l’instar des lignes 94, 65 et 57 sur lesquelles pèseraient des soupçons graves de détournements de fonds publics.

CORRUPTION, CONFLITS ET SECURITE
Les grandes lignes de l ’IPC 2022 interpellent sur la corrélation entre la Corruption, les conflits et la sécurité. La situation sécuritaire en Afrique en général et au Cameroun en particulier est devenue fragile depuis plusieurs années. Les conflits dans les régions de l’Extrême- Nord, du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et les questions d’insécurité à l’Est, interpellent et questionnent sur l’efficacité réelle de la politique sécuritaire du pays. Ces conflits brouillent également la perception qu’ont les populations sur la légitimité des autorités centrales. Ajoutés à tout ceci, la situation économique difficile qui entraine une pauvreté de la plus grande partie de la population et un chômage ambiant majoritairement chez les jeunes, les violations des droits de l’homme, l’augmentation des prix des denrées alimentaires, la hausse du prix des timbres fiscaux et depuis hier soir la hausse des prix du carburant, toutes choses de nature à installer encore plus confortablement que par le passé, des pratiques de corruption dans tous les secteurs de la vie sociale et à creuser l’écart entre les « pauvres » et les « riches ». Malgré les mesures prises par le Gouvernement pour ramener la paix particulièrement aux Nord Ouest et au Sud Ouest, ces conflits ne cessent de s’alimenter rendant ainsi fragiles les institutions et l’Etat de droit.
Le thème développé avec la publication de l’IPC 2022 permet de rappeler rappelle que la corruption et les violences se nourrissent mutuellement et qu’elles menacent la paix et réduisent les possibilités de croissance économique. Il réaffirme également la nécessité de poursuivre le combat dans un pays qui a plus que jamais besoin d’actions efficaces et efficientes pour mettre fin à la corruption.
Face à ces constats, les réponses à la lutte contre cette pandémie doivent être plus sévères et s’appliquer à tous ceci sans distinction de rang social ou d’ethnie afin de garantir une société épanouie et équitable. Des progrès durables en matière de lutte contre la corruption ne peuvent être réalisés que si des contrôles sociétaux et institutionnels du pouvoir sont assurés et exigés
par les citoyens. Pour ce faire, l’application effective de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs doit s’imposer comme une évidence, de même que l’adoption d’une loi anti-corruption garantissant la protection des lanceurs d’alerte, des militants anticorruption et des journalistes rapportant des cas de corruption. Car si le discours politique encourage la dénonciation, la réalité est parfois contraire : dénoncer OUI mais parfois à quel prix ?
Un Cameroun meilleur n’est possible qu’à travers le renforcement du dispositif existant et la répression sans faille de tous les actes de corruption, de mauvaise gouvernance et de détournements des deniers publics.
                                                                                                                   Me Njoh Manga Bell Henri

                                                                                       Président de Transparency International-Cameroon

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LETTRE OUVERTE A L’UNION AFRICAINE A L’OCCASION DE LA JOURNÉE AFRICAINE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

 

L’Afrique célèbre ce 11 juillet 2022, la 6e édition de la journée africaine de lutte contre la corruption. La corruption est une gangrène planétaire qui enlise la prospérité et fait obstacle au développement. En Afrique en général et au Cameroun en particulier, les phénomènes de pots de vins, de blanchiment d’argent et de détournements de fonds sont devenus monnaie courantes malgré les mesures de prévention et de correction. 

28 sections de Transparency International à travers l’Afrique ont rédigé une lettre ouverte à l’Union Africaine (UA) afin de lui rappeler ses engagements dans la lutte contre la corruption et de l’inciter à prendre urgemment les mesures supplémentaires afin de réduire ce fléau qui s’étend de plus en plus. 

Lire la lettre ici https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2022/07/TI_AU_Letter_AACD_2022.pdf

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TI-C CONSOLIDE LES LIENS AVEC L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS AU CAMEROUN

 
 
 
Le Président de Transparency international-Cameroon Me Henri Njoh Manga Bell a reçu en audience le 14 juin 2022,  l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun accompagné de son chargé des affaires politiques et économiques M. Lance Kinne.
Cette audience rentre en droite ligne avec la politique des ambassades d’échanger avec quelques représentants de la société civile sur des sujets poignants.
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L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2021 : DEUX POINTS SUPPLÉMENTAIRES POUR LE CAMEROUN.

                                                                                          

            COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2021 : DEUX POINTS SUPPLÉMENTAIRES POUR LE CAMEROUN.  

 

Yaoundé, le 25 janvier 2022, Alors que Transparency International (TI) publie ce jour les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2021, les résultats de l’Afrique subsaharienne ne présagent pas un avenir radieux en matière de régression de la corruption, plus encore dans un contexte de turbulences démocratiques et de défaillance des systèmes de santé contrés par la pandémie de coronavirus qui ne cesse de causer des ravages.  

L’indice 2021 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après les experts et hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 ( perçu comme très peu corrompu). Cette année, l’indice révèle que les niveaux de corruption restent au point mort dans le monde soit un score global de 43, plus de deux tiers des pays (68%) obtiennent un score inférieur à 50. 25 pays ont considérablement amélioré leurs scores tandis que 23 ont vu les leurs baissé. En Afrique, les Seychelles occupent la première place avec un score de (70), suivi de loin par le Cap-Vert (58) et le Botswana (55). Tandis que la Guinée Equatoriale, (17), la Somalie (13) et le Soudan du Sud (11) conservent précieusement leurs dernières places dans le classement.

Le Danemark, la Finlande et  la Nouvelle Zélande sont toujours en tête de liste avec chacun un score de (88), la Norvège (85), le Singapour (85), la Suède (85), la Suisse (84), les Pays-Bas (82), le Luxembourg (81) et l’Allemagne (80) complètent le top 10.  

En ce qui concerne le  Cameroun

La corruption au Cameroun demeure alarmante, malgré une hausse de deux points cette année soit 27 /100  pour un classement à la 144e  place, par rapport à l’année dernière (25/100), la gangrène s’étend de plus en plus et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin si les mesures strictes et efficaces ne sont pas prises par le Gouvernement. L’audit publié par la Chambre des comptes en novembre 2021 sur la gestion des fonds Covid et qui a révélé un détournement de plusieurs milliards de francs CFA , les dénonciations observées sur la mauvaise gestion des fonds destinés à la construction des infrastructures  de la Coupe d’Afrique des Nations en cours en terre camerounaise, les conflits armés au Sud-Ouest ; au Nord-Ouest et à l’Extrême-Nord et les épineux et éternels problèmes tels le népotisme, le favoritisme, les fraudes de tous genres et les pots de vins sont des preuves tangibles que la corruption fait malheureusement désormais partie intégrante du fonctionnement des institutions étatiques.

Les résultats de l’IPC 2021 devraient servir de sonnette d’alarme pour le gouvernement camerounais, tant l’ampleur de ce phénomène continue à faire rage et sape les libertés et droits fondamentaux des citoyens. Les réponses à la lutte contre la corruption doivent être plus sévères et sans distinction de rang social ou d’ethnie afin de garantir une société épanouie et équitable. Selon Transparency International, des progrès durables en matière de lutte contre la corruption ne peuvent être réalisés que si des contrôles sociétaux et institutionnels du pouvoir sont assurés. Pour ce faire, la ratification de la Convention de l’Union Africaine contre la corruption était plus que nécessaire. Désormais, l’application effective de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs devrait pouvoir s’imposer comme une évidence, ainsi que l’adoption d’une loi pour la protection des lanceurs d’alerte, des militants anticorruption et des journalistes rapportant des cas de corruption. Pour ce dernier instrument, Transparency International-Cameroon a pour sa part proposé en 2021, une loi portant protection des lanceurs d’alerte et a pris des dispositions pour faire parvenir à qui de droit des copies de ladite proposition pour appréciation et concrétisation.

 

                                                             Me Njoh Manga Bell Henri

                                           Président de Transparency International- Cameroon

 

A propos de Transparency International-Cameroon (TI-C)

Transparency International-Cameroon (TI-C)  est la section camerounaise du mouvement International Transparency International. Créée en 2000, par quelques personnalités regroupées autour de leurs leaders de l’époque, elle travaille en étroite collaboration avec plusieurs organisations internationales, le secteur privé, et les partenaires publics. Elle mène une lutte acharnée contre la corruption, le respect de la démocratie et la bonne gouvernance au Cameroun.

 

Contacts

Stéphanie Christelle ANYOU : +237 695 06 69 29

Email : stephanieanyou@yahoo.fr / stephanie.anyou@ti-cameroon.org

 

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TI-C PARTICIPE AU TROISIÈME DIALOGUE CITOYEN

Du 09 -10 décembre 2021 marquant les journées internationales de la lutte contre la Corruption et des Droits de l’Homme, s’est tenu à Yaoundé le 3e dialogue citoyen sur le thème gouvernance budgétaire et crise sanitaire état de préservation de la fortune publique pour la garantie des droits humains en temps de covid 19 au Cameroun, porté par le Consortium Transparency International-Cameroon, ADIN, Afroleadership, CRADEC et DMJI, ainsi que le partenariat CRADEC/TJNA.

 Ce Dialogue Citoyen s’est inscrit dans la continuité de la lutte contre la corruption, la lutte contre la fraude fiscale, l’analyse de la gestion de la fortune publique et l’évaluation de leurs impacts sur les droits de l’homme et a connu la participation de plusieurs participants représentant l’administration publique, la société civile, les médias et les universitaires.

L’objectif général était de mettre les citoyens camerounais, en ordre de bataille contre la corruption et pour les droits humains (santé, éducation, eau potable, etc.), en défendant l’intérêt général.

Les présentations des panélistes et les échanges avec les participants  ont donné suite à quelques recommandations:

– Respect du cadre juridique régissant la commande publique au Cameroun par le gouvernement en évitant y compris en période de crise de faire recours aux procédures dérogatoires des marchés spéciaux. Pour plus de transparence, les organisations de la société civile ont fait un plaidoyer pour l’ouverture des contrats dans la commande publique.

– La Société civile doit être en phase avec l’option gouvernementale de la budgétisation sensible au genre vers des incitations genre sensibles. Par ailleurs, la société civile et les journalistes doivent identifier les différents bénéficiaires des marchés en période de crise sanitaire et faire un suivi de la mise en œuvre effective des différents marchés afin d’assurer la bonne gestion des fonds.

– Une déclaration avec des messages clés en cours de finalisation permettra d’engager le Dialogue avec les pouvoirs publics sur les résultats de la 3e  édition.

 

               

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OFFRES DE FORMATION SUR LES THEMATIQUES VISANT A COMBATTRE LA CORRUPTION EN MILIEU PROFESSIONNEL

Le combat contre la corruption, et plus généralement pour l’intégrité de la vie économique, ne pourra jamais être mené sans les entreprises et le secteur public. C’est pourquoi la mobilisation de tous est essentielle pour faire reculer la corruption dans le commerce national et international de même que les dommages considérables qu’elle cause aux pays en développement.

OBJECTIFS DE LA FORMATION

Une entreprise sur deux est victime de corruption et la moitié des tentatives réussissent. L’objectif au cours de cette formation est d’outiller les participants à la compréhension des notions de corruption, d’éthique, d’intégrité mais surtout d’en aborder les enjeux sous l’angle du secteur privé.

NOS OFFRES

1- FORMATION DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Cette formation vise à renforcer votre dispositif anti-corruption, à minimiser vos risques et à vous aider à mieux respecter vos engagements RSE.

2- FORMATION SUR L’ETHIQUE ET L’INTEGRITE EN MILIEU PROFESSIONNEL

Elle vise à rendre l’entreprise plus compétitive et renforcer l’efficacité de ses actions de lobbying.   

Pour plus d’informations contactez-nous au (+237) 243 156 378

Email : transparency@ti-cameroun.org/ ticameroon@yahoo.fr

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REDD+ : ATELIER SUR LA CONCEPTION D’OUTILS D’EVALUATION DE LA GOUVERNANCE DANS LES PROJETS PILOTES REDD+ AU CAMEROUN

Transparency International-Cameroon (TI-C), au terme de la mise en œuvre de la phase 1 du projet REDD+ Governance and Finance Integrity for Africa a réalisé plusieurs activités dont les résultats ont démontré une nécessité de développer et de mettre en place des dispositifs liés à l’amélioration du cadre de gouvernance de la mise en œuvre des activités REDD+ au Cameroun. C’est dans ce sens qu’un atelier sur la conception d’outils d’évaluation de la gouvernance dans les projets pilotes REDD+ au Cameroun a été organisé du 29 juin au 1er juillet 2020 à Yaoundé. L’objectif général de l’atelier était de concevoir les outils d’évaluation de la gouvernance et de lutte contre la corruption dans les projets pilotes REDD+ au Cameroun. De manière spécifique, il était question  d’identifier les indicateurs de suivi de la gouvernance sur 4 aspects

  • L’implication des populations locales ;
  • La lutte contre la corruption ;
  • Le mécanisme de gestion de fond ;
  • Le mécanisme de gestion des plaintes dans les projets pilotes et de concevoir une méthodologie de collecte et de traitement de ces indicateurs dans les projets REDD+.

Les résultats attendus

L’atelier visait deux principaux résultats :

  • Identifier les indicateurs de suivi de la gouvernance sur les aspects de l’implication des populations locales, la lutte contre la corruption, le mécanisme de gestion de fond et le mécanisme de gestion des plaintes dans les projets pilotes;
  • Elaborer une méthodologie de collecte et de traitement des indicateurs dans les projets REDD+.

Pendant trois jours, divers acteurs de la REDD+  au  Cameroun se sont adonnés à l’exercice de brainstorming et de partage d’expérience via les présentations sur le projet REDD+, l’état des lieux des projets et initiatives REDD de Meiganga, Bagangté, Bana, Bangou et Lagdo du PNDP, les éléments de cadrage de la formulation de l’outil méthodologique et les travaux de groupe qui ont permis à l’équipe projet de TI-C d’élaborer des questionnaires d’enquête essentielle pour l’étape suivante des activités.  

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COMMUNIQUE DE PRESSE IPC 2020

                                                                                                                                               

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2020 : LE CAMEROUN S’ACCOMODE DE SON SCORE DE l’ANNEE 2019.  

 

Yaoundé, le 28 janvier 2021, Transparency International (TI) publie ce jour les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2020, noyé sous le prisme de la corruption dans les systèmes de santé minés par la pandémie de la COVID-19, qui sévit dans le monde entier depuis le début de l’année 2020.

L’indice révèle que les pays ayant un score élevé sont ceux qui disposent d’une meilleure couverture santé universelle et qui sont en mesure de gérer efficacement une crise sanitaire.

L’indice 2020 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après des experts et des hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 ( perçu comme très peu corrompu). Le Danemark et la Nouvelle Zélande occupent une fois de plus le premier rang avec une légère amélioration du score 88 points par rapport à l’année 2019, 87. La Syrie, la Somalie et le Sud Soudan quant à eux conservent leurs dernières places malgré une légère amélioration de leurs scores respectivement 14, 12, 12 points par rapport à l’IPC 2019 13, 12 et 9.

Cette année 26 pays ont amélioré de manière significative leur score notamment l’Equateur (39), la Grèce (50), la Russie (30), etc.

Tandis que 22 pays ont vu leur score régresser c’est le cas de la Bosnie  Herzégovine (35), le Guatemala (25), le Nigéria (25), le Malawi (30), etc.

Plus de la moitié des pays classés totalise un score inférieur à 50 depuis près d’une décennie ce qui indique un blocage constant des gouvernements à stopper les causes profondes de la corruption.  

La situation du Cameroun

Le Cameroun maintient son  score de l’année 2019 qui était déjà de 25/100 pour un classement à la 149e place sur 180. Ce classement montre à suffisance l’incapacité du Cameroun à lutter de manière efficace contre la corruption. La gestion approximative de la pandémie du Coronavirus n’aura pas permis, une fois de plus aux institutions de lutte contre la corruption et la promotion de l’éthique mises en place par le gouvernement  d’assurer une veille adaptée dans la gestion de la pandémie et répondre de manière efficace et efficiente aux besoins des populations. Au regard des nombreux scandales observés dans la société camerounaise depuis plusieurs années notamment les détournements de fonds, les fraudes en tous genres, le népotisme, les pots de vin etc…

 Il est plus qu’urgent pour le Cameroun de ratifier la Convention de l’Union Africaine contre la corruption, d’appliquer effectivement l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs, de publier le Décret d’application de la Loi de Juillet 2018 portant Code de Transparence et d’adopter une loi visant à la protection des lanceurs d’alerte, des militants anticorruption et des journalistes rapportant des cas de corruption. Au-delà de la mauvaise gestion de la pandémie du Covid 19, l’instabilité dans les régions du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et du Nord affecte également négativement l’image du Cameroun et influence son classement.

 

A propos de Transparency International-Cameroon (TI-C)

Transparency International-Cameroon (TI-C)  est la section camerounaise du mouvement International Transparency International. Créée en 2000, par quelques personnalités, parmi lesquelles son Président actuel, Me NJOH MANGA BELL Henri. Elle travaille en étroite collaboration avec les organisations internationales, le secteur privé, et les partenaires publics. Elle mène une lutte acharnée contre la corruption, le respect de la démocratie et la bonne gouvernance au Cameroun.

 

                                                                                                                                             Le Président

                                                                                                                                 Me NJOH MANGA BELL Henri

 

Contacts

Stéphanie Christelle ANYOU (Responsable communication TI-C) : +237 695 06 69/ 650 69 72 02

Email : stephanieobam@ti-cameroun.org

TI-C : (+237) 243 156 378

Site internet : www.ti-cameroun.org