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« TRANSPARENCY INTERNATIONAL-CAMEROON CÉLÉBRÉ LE 08 MARS AUTOUR D’UN DÉJEUNER-DEBAT »

 

 

 

A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme 2021, célébrée chaque 08 mars, Transparency International-Cameroon a réuni des femmes, et pas seulement, autour d’un déjeuner débat sur le thème  « Femme et emploi dans un contexte de Covid-19 ».

 

Présidé par la Coordonnatrice de TI-Cameroun Line ATEBA et supervisé par son Président Me NJOH MANGA BELL Henri, le déjeuner-débat avait pour objectif de démontrer l’impact de la COVID-19 sur l’emploi des femmes.

Autour de la table, juristes, Docteur en droit de la femme, spécialistes de la communication, mathématicienne, ingénieur, expert en gestion des projets etc.  C’était donc l’occasion de recueillir l’avis des femmes et même des hommes venant de divers secteurs d’activités sur l’impact de la Covid-19 sur la vie professionnelle des femmes.

 Selon une étude menée par ONU femmes « 81,2% des hommes ont un emploi au Cameroun contre 71% pour les femmes. L’arrivée de la pandémie a cependant augmenté le gap. En effet, beaucoup de femmes sont employées dans les secteurs d’activité à risque comme celui de la santé en tant que infirmière, aide-soignante etc. Elles ont donc été parmi les premières personnes à être contaminées et donc à perdre leur emploi afin de minimiser les risques de contagion. Aussi, les secteurs comme le tourisme, l’hébergement, l’habillement… caractérisés par un fort personnel féminin, se sont retrouvés fermés ou limités ce qui a engendré  de nombreux  licenciement.  Au Cameroun par exemple, comme dans la majorité des pays en voie de développement, les acteurs du secteur informel sont majoritairement des femmes. Il va donc de soi qu’avec l’adoption des mesures barrières, les femmes à ce niveau ont également perdu leur gagne-pain.

 

              

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Projet Mines, Environnement, Santé & Société (ProMESS) Phase 2  

Les études réalisées par les organisations de la société civile telles que FODER DMJ, RELUFA, CCPCVQP indiquent que l’exploitation et la commercialisation des substances minérales issues de l’exploitation artisanale et semi-mécanisée se déroulent dans une grande opacité et en violation flagrante de la législation en vigueur avec pour abreuvoir la corruption.

En effet, la quasi-totalité des entreprises actives dans la semi-mécanisation ne respectent pas leurs cahiers de charges, notamment les clauses relatives à: la réalisation des études d’impact environnemental (EIE) avant exploitation ; la réhabilitation des sites miniers ; la sécurité des travailleurs et des populations riveraines ; le dédommagement/compensation pour la destruction des biens et l’expulsion etc.  C’est dans l’optique de contribuer à l’assainissement de ce secteur que Transparency   International-   Cameroon   (TI-C)   et   Forêt   Développement   Rural (FODER) sont engagés depuis 2019 dans la mise en œuvre du Projet Mines, Environnement, Santé et Société (ProMESS) phase 2.

L’objectif de ce projet est d’améliorer la gouvernance minière au Cameroun à travers le suivi participatif des activités minières et la promotion de la transparence.

De manière spécifique il est question de:

  • Améliorer les connaissances et l’implication du public sur la législation, la lutte contre la fraude et la corruption dans le secteur minier afin de limiter les pratiques illégales,
  • Accroitre les capacités des acteurs non-étatiques, étatiques et des CTD dans le suivi de la légalité minière,
  • Accompagner les artisans miniers y compris les femmes et les jeunes dans le processus de formalisation de leurs activités d’exploitation minière et l’adoption de bonnes pratiques.

Résultats souhaités

  • Les connaissances du public sur les causes et les manifestations des illégalités, de la fraude et de la corruption dans la chaine de valeur de l’or et du diamant sont améliorées et la participation à la lutte contre ce fléau est renforcée
  • Les acteurs non-étatiques et les CTD sont mieux outillés pour la surveillance des activités minières et effectuent des dénonciations pertinentes sur le non-respect de la règlementation et sur les impacts environnementaux des activités minières auprès des organes de régulation,
  • Les artisans miniers traditionnels sont mieux organisés, intègrent le circuit formel d’exploitation minière, adoptent de bonnes pratiques d’exploitation minière artisanale et les moyens de subsistance alternatifs

Détails du projet

Durée : 4 ans (juin 2019- juin 2023)

Bailleur : Union Européenne

Zones d’implémentation : Régions de l’Est et Adamaoua  

TI et Ouganda

TI-CAMEROUN ET OUGANDA ENSEMBLE DANS LA GOUVERNANCE FONCIÈRE

TI-CAMEROUN ET OUGANDA ENSEMBLE DANS LA GOUVERNANCE FONCIÈRE

 Le projet « Terres et corruption en Afrique » initié par TI-S depuis 4 ans et mise en œuvre par 10 sections du mouvement entre désormais dans une nouvelle phase : l’élaboration d’une cartographie de la corruption dans le secteur foncier, passage obligatoire pour la mise en œuvre d’un plaidoyer efficace. A titre de rappel, les objectifs de ce projet avait été définis en 2014 au Botswana, lors du lancement. Il était question d’établir une cartographie des risques de corruption, une enquête sur la perception de la corruption dans le secteur foncier, le renforcement des capacités, la sensibilisation et le plaidoyer, pour améliorer la gouvernance dans le secteur foncier dans les différents pays impliqués dans le projet.

De nombreuses rencontres ont permis aux 10 sections de mener à bien leurs activités. La réunion de Lusaka en particulier, permettra aux sections impliquées dans la mise en œuvre du projet de se familiariser avec le processus de planification du plaidoyer et les outils qui seront utilisés dans le cadre de ce travail. C’est dans cette logique que les sections Camerounaise et Ougandaise de TI en concertation avec TI-S ont convenu d’un atelier de renforcement de capacités et d’imprégnation de l’outil de cartographie de la corruption dans le secteur foncier. Ledit outil a déjà été expérimenté avec succès par TI-Kenya et TI-Uganda.

Organisé du 07 au 10 mai de cette année à Kampala en Ouganda, ce rassemblement a pour objectif principal de permettre aux participants d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à la conception et à la mise en œuvre d’un outil de cartographie de la corruption dans le secteur foncier. La section camerounaise présente à ses travaux est représentée par Mme Line-Noëlle Mengue Ateba, chef dudit projet et M. Francis Simeu, assistant N°1.

Corruption Défense

LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE – UN NOUVEAU CHALLENGE POUR TI- CAMEROUN

LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE – UN NOUVEAU CHALLENGE POUR TI- CAMEROUN

 L’année 2019 s’ouvre avec de nouvelles perspectives pour Transparency International-Cameroon. C’est dans cette logique que la branche camerounaise du mouvement TI a participé à l’atelier régional d’Afrique sur la lutte contre la corruption dans le secteur de la défense et sécurité. Initié par TI-DS (Defence and Security), les travaux qui portaient principalement sur l’indice de lutte contre la corruption relative à la défense nationale dans le secteur de la défense se sont déroulés du 4 au 7 février 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Y ont pris part les sections sœurs du Mali, Ghana, Cote d’Ivoire, Niger, Nigéria et du Cameroun.

Les objectifs clairement définis s’articulaient autour de :

• Développer la compréhension des participants sur le lien entre la corruption dans le secteur de la défense et l’insécurité ;
• Familiariser les participants avec la méthodologie de l’indice de lutte contre la corruption relative à la défense nationale (GI) pour permettre son évaluation effective de leur part, ainsi que l’engagement avec les autorités gouvernementales à le réviser ;
• Donner aux participants des exemples d’outils et d’idées de plaidoyer national à travers l’utilisation de l’indice et leur permettre de formuler des idées pour son utilisation dans leurs contextes nationaux respectifs ;

Pendant trois jours, les participants ont pu échanger suivant un agenda bien défini. Au terme de ces travaux, de nombreuses recommandations ont été formulées, dans les deux camps, organisateurs et participants :

• D’apporter une documentation plus étoffée aux sections afin de mieux les outiller sur les stratégies d’élaboration des plaidoyers ;
• De s’assurer que les sections ont une parfaite maitrise de la méthodologie d’évaluation du GI en les faisant participer aux travaux de recherches menés par le consultant sur le terrain ;
• De soutenir les sections auprès de leurs gouvernements afin de faciliter une bonne appropriation de cet indice comme outil de lutte contre la corruption dans le secteur de la défense.
• De s’approprier l’indice et de se constituer en alliés de leurs gouvernements respectifs pour la lutte contre la corruption dans le secteur de la défense
• D’élaborer des stratégies régionales de plaidoyer afin de susciter un changement des réformes au niveau régional.