TI-C s’est activée et est très active dans plusieurs domaines au travers de projets spécifiques et de l’action de son Centre d’assistance juridique et d’action citoyenne (CAJAC)

Le Centre d’assistance juridique et d’action citoyenne (Cajac)

Crée en 2010, le Cajac est le service « grand public » de TI-C. Il reçoit les plaintes des victimes et témoins d’actes de corruption, mène des actions de plaidoyer et de mobilisation des citoyens dans la lutte contre la corruption. Depuis 2013, en plus de l’assistance juridico-administrative fournie aux victimes, une assistance judiciaire a été mise en place pour celles dont les cas nécessitent une traduction devant les tribunaux grâce à une coopération menée avec le Barreau
du Cameroun.

Ainsi, pour ce qui est de l’assistance juridique, plus de 750 plaintes ont été reçues depuis l’ouverture du Centre. Elles portent sur les domaines aussi divers que les questions foncières (dans une proportion importante), l’éducation, les marchés publics, ennuis avec la police, la Justice, les problèmes administratifs divers, les questions de droit de travail, entre autres. Certaines plaintes relevant des droits de l’homme ont été référés à l’institution compétente qu’est la CNDHL.

Certaines dénonciations ont fait l’objet d’un traitement particulier à l’instar de l’enquête sur la corruption et les atteintes aux droits de l’homme mettant en cause la PHP à Njombé-Penja, publiée en 2014 et ayant fait l’objet d’une campagne appropriée.

Pour ce qui est de l’assistance judiciaire, 13 affaires en ont bénéficié à ce jour dont certaines sont encore pendantes encore devant les tribunaux.

Pour ce qui est de la mobilisation citoyenne et du plaidoyer, des actions spécifiques ont été menées en direction de groupes cibles (femmes et hommes de médias).