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TI-C ET CAMPAECI RÉARMENT LE MORAL DES JEUNES

Du 03 au 10 février 2023, TI-C et CAMPAECI ont organisé une campagne de sensibilisation dans certaines écoles primaires et secondaires de la ville de Yaoundé à l’occasion de la 57e édition de la journée nationale de la jeunesse inscrit sous le thème « Jeunesse, réarmement moral, civique et entrepreneurial, une garantie de discipline dans la construction d’un Cameroun uni et prospère » il était question d’ accélérer la prise de conscience des jeunes générations sur les méfaits de la délinquance juvénile, la drogue en milieu scolaire, etc. De les éduquer sur les notions d’éthique, d’intégrité, des valeurs morales et la lutte contre la corruption.

Cette idée naît du constat fait de la montée en puissance des dérives observées chez les jeunes en milieu scolaire, ces quatre dernières années, nous avons assisté sous le regard consterné et révoltant des camerounais à différents écarts de certains élèves à l’instar des  violences physiques et assassinats des professeurs, de l’organisation des partouzes dans des appartements parfois à l’heure des cours, l’utilisation des portes monnaies magiques , l’envie  des jeunes filles d’une vie ostentatoire et exhibitionniste de stars et influenceuses etc. Toute chose qui stimule chez ces derniers une recherche facile des gains et de reléguer au second plan l’éducation. Déterminées à forger un avenir certain et résilient pour la jeunesse camerounaise, TI-C et CAMPAECI ont engagé celle-ci à la réalisation de sa vision sous une ambiance festive et bon enfant.

Cette initiative a pour but de s’étendre sur le territoire national, c’est une opportunité pour les organisations de la société civile et le Gouvernement de mutualiser leurs efforts afin de susciter un impact positif sur cette jeune génération en quête de repère.

 

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IPC 2022 : TI-C PRÉSENTE LE CLASSEMENT DU CAMEROUN

 

 

Le 1er février 2023, TI-C a organisé une conférence de presse relative à la publication de l’Indice de Perception de la Corruption 2022, commise tous les ans par Transparency International-Secrétariat. Le classement du Cameroun n’a pas connu une grande avancée soit 142e avec une moyenne de 26/100 au regard des scandales liés à la corruption que le pays a traîné ces dernières années. Le Président de TI-C Me Henri Njoh Manga Bell pendant son allocution est revenu sur tous les dossiers scandaleux du Cameroun notamment la gestion des fonds du complexe sportif d’Olembé, l’affaire Glencore, les détournements de fonds publics, l’opacité dans les passations des marchés publics etc. afin d’interpeller les pouvoirs publics, les médias et les organisations de la société civile sur la nécessité et  l’urgence de mutualiser leurs efforts dans le simple but de repenser une gouvernance publique forte et responsable.

La phase des questions-réponses ont permis aux participants d’être édifiés à nouveau sur le rôle de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF) et les missions de la CONAC présentes à la conférence.   

click ici pour obtenir les résultats complets 

https://www.transparency.org/en/cpi/2022

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L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2022 : LE DIFFICILE ENVOL DU CAMEROUN

Yaoundé,
Le 31 janvier 2023, les résultats de l’indice de Perception de la Corruption 2022 publiés par Transparency International (TI) demeurent constants. Comme pour les années précédentes, les résultats de l’Afrique subsaharienne ne laissent pas présager d’un avenir meilleur en matière de régression de la corruption, particulièrement dans un contexte où les conflits armés s’enlisent et favorisent de plus en plus le fléau.

A PROPOS DE L’IPC

Comme chaque année, l’indice 2022 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après les experts et hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 ( perçu comme très peu corrompu). Cette année, La moyenne mondiale de l’IPC reste inchangée à 43 pour la onzième année consécutive, et plus des deux tiers des pays font face à une corruption endémique, avec un score inférieur à 50. Le Danemark (90) arrive en tête de l’indice cette année, suivi de près par la Finlande et la Nouvelle-Zélande, toutes deux à 87. Des institutions démocratiques solides et le respect des droits de l’homme font également de ces pays quelques-uns des plus pacifiques au monde, selon l’indice de paix global. Le Soudan du Sud (13), la Syrie (13) et la Somalie (12), tous trois plongés dans un conflit prolongé, restent en bas de l’IPC.
26 pays – parmi lesquels le Qatar (58), le Guatemala (24) et le Royaume-Uni (73) – accusent des scores historiquement bas.

EN CE QUI CONCERNE LE CAMEROUN

Les résultats du Cameroun stagnent depuis plusieurs années (depuis 2017) dans le classement de l’IPC, cette année encore le Cameroun est classé 142e  pour un score de 26/100, un fait qui ne suscite pas de l’étonnement quand on sait que le pays a toujours été en proie aux polémiques liées à la Corruption et ses composantes. Les détournements de fonds publics sont légions, l’opacité dans les passations des marchés publics, l’absence de bonnes pratiques dans la gouvernance publique, le rétrécissement de l’espace public, l’intimidation des lanceurs d’alerte etc. Tous ces facteurs qui favorisent l’instabilité socio-économique et qui freinent la croissance et le développement. A la date d’aujourd’hui, les camerounais sont toujours dans l’attente des actions à la suite du rapport d’audit de la chambre des comptes sur la gestion des fonds Covid. A cette attente s’ajoute désormais, le scandale de la gestion des fonds du complexe sportif d’Olembe qui n’a toujours pas livré tous ses contours depuis l’annonce de la résiliation unilatérale de MAGIL et ce, malgré la communication faite sur la reprise des travaux par la même entreprise…. L’affaire MAGIL semble même plutôt mal cacher une autre affaire toute aussi kafkaïenne et qui concernerait cette fois ci, une société appelée « PRIME POTOMAC », laquelle aurait gagné le marché de construction du stade de Garoua (Nord Cameroun), sans oublier l’affaire Glencore dans laquelle le Cameroun figurait parmi les pays en Afrique où le géant minier aurait versé des pots de vins aux fonctionnaires en échange de contrats miniers. L’actualité est enfin nourrie par la découverte par les camerounais des pratiques liées à l’utilisation de certaines lignes budgétaires à l’instar des lignes 94, 65 et 57 sur lesquelles pèseraient des soupçons graves de détournements de fonds publics.

CORRUPTION, CONFLITS ET SECURITE
Les grandes lignes de l ’IPC 2022 interpellent sur la corrélation entre la Corruption, les conflits et la sécurité. La situation sécuritaire en Afrique en général et au Cameroun en particulier est devenue fragile depuis plusieurs années. Les conflits dans les régions de l’Extrême- Nord, du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et les questions d’insécurité à l’Est, interpellent et questionnent sur l’efficacité réelle de la politique sécuritaire du pays. Ces conflits brouillent également la perception qu’ont les populations sur la légitimité des autorités centrales. Ajoutés à tout ceci, la situation économique difficile qui entraine une pauvreté de la plus grande partie de la population et un chômage ambiant majoritairement chez les jeunes, les violations des droits de l’homme, l’augmentation des prix des denrées alimentaires, la hausse du prix des timbres fiscaux et depuis hier soir la hausse des prix du carburant, toutes choses de nature à installer encore plus confortablement que par le passé, des pratiques de corruption dans tous les secteurs de la vie sociale et à creuser l’écart entre les « pauvres » et les « riches ». Malgré les mesures prises par le Gouvernement pour ramener la paix particulièrement aux Nord Ouest et au Sud Ouest, ces conflits ne cessent de s’alimenter rendant ainsi fragiles les institutions et l’Etat de droit.
Le thème développé avec la publication de l’IPC 2022 permet de rappeler rappelle que la corruption et les violences se nourrissent mutuellement et qu’elles menacent la paix et réduisent les possibilités de croissance économique. Il réaffirme également la nécessité de poursuivre le combat dans un pays qui a plus que jamais besoin d’actions efficaces et efficientes pour mettre fin à la corruption.
Face à ces constats, les réponses à la lutte contre cette pandémie doivent être plus sévères et s’appliquer à tous ceci sans distinction de rang social ou d’ethnie afin de garantir une société épanouie et équitable. Des progrès durables en matière de lutte contre la corruption ne peuvent être réalisés que si des contrôles sociétaux et institutionnels du pouvoir sont assurés et exigés
par les citoyens. Pour ce faire, l’application effective de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs doit s’imposer comme une évidence, de même que l’adoption d’une loi anti-corruption garantissant la protection des lanceurs d’alerte, des militants anticorruption et des journalistes rapportant des cas de corruption. Car si le discours politique encourage la dénonciation, la réalité est parfois contraire : dénoncer OUI mais parfois à quel prix ?
Un Cameroun meilleur n’est possible qu’à travers le renforcement du dispositif existant et la répression sans faille de tous les actes de corruption, de mauvaise gouvernance et de détournements des deniers publics.
                                                                                                                   Me Njoh Manga Bell Henri

                                                                                       Président de Transparency International-Cameroon

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JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION 2022 : TI-CAMEROUN ET CAMPEACI PORTENT DES MESSAGES « ANTI-CORRUPTION » AUX JEUNES

Le vendredi 9 décembre 2022, le Centre Camerounais de Recherche et d’Initiative pour la Paix (CAMPEACI) en collaboration avec Transparency International – Cameroon a véhiculé des messages de lutte contre la corruption pour susciter l’engagement des élèves du complexe Tassah Academic à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption 2022.

L’événement visait à sensibiliser sur le rôle des individus et des institutions dans la lutte contre la corruption et le coût tragique de ce fléau pour la société. La corruption est un obstacle important à la croissance, à l’égalité et à la paix. Des affaires à l’éducation, des institutions publiques aux privées, du sport à la santé et plus encore, la corruption affecte tous les moindres recoins de la société. Le programme dirigé par la co-fondatrice et coordinatrice de CAMPEACI, a été célébré sous le thème : « Unir le monde contre la corruption ». Les jeunes qui sont souvent les contributeurs oubliés du développement ont été les cibles privilégiées de cette campagne de sensibilisation car ils représentent l’avenir de chaque nation. Comme le dit le vieil adage, « Un bâton tordu ne peut être redressé ». Ceci explique pourquoi CAMPEACI choisit les jeunes pour être porteurs de ces messages Anti-Corruption.

Il convient de noter que le Cameroun est classé 144e  sur l’Indice de Corruption parmi 180 pays par Transparency International, ceci montre à suffisance le degré élevé de perception de la corruption sur l’étendue du territoire.

Alors que le pays aspire au changement, ce programme organisé avec le financement de CAMPEACI, de la Plateforme d’Excellence Ephraim Abwe Diabe (EAD-PFE) et la facilitation technique de Transparency International-Cameroon était une réponse à l’appel à Save the Ship. Les élèves du complexe Academic de Tassah ont été encouragés à s’exprimer, à dire non à la corruption, à adopter des valeurs anti-corruption telles que l’intégrité et de signaler les actes de corruption aux autorités responsables et/ou aux adultes où qu’ils se trouvent.

L’échange très participatif avec ces élèves a également contribué à relever leur niveau de compréhension et de perception sur la corruption tout en mettant en évidence des situations possibles et des solutions de corruption au niveau familial, scolaire et sociétal.

Pour couronner la sensibilisation, un concours d’écriture et de dessin a été lancé pour les classes de 3e et 4e pour développer des écrits et des dessins créatifs autour de la corruption, tout en prenant position. Cette activité sera évaluée la deuxième semaine de janvier 2023.

Disons tous « NON A LA CORRUPTION ! ».

 

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EXPORTING CORRUPTION 2022: LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION TRANSNATIONALE ATTEINT UN NIVEAU BAS

C’est la quintessence du rapport 2022 EXPORTING CORRUPTION publié par le Secrétariat de Transparency International à Berlin.

Le rapport révèle que seuls deux des 47 principaux pays exportateurs luttent activement contre la corruption transfrontalière notamment la Suisse et les Etats-Unis, qui ne représentent que 11,8% des exportations mondiales.

En rappel, EXPORTING CORRUPTION est un rapport qui évalue la lutte contre la corruption transnationale dans 43 des 44 signataires de la Convention anti-corruption de l’OCDE ainsi qu’en Chine, dans la RAS de Hong Kong, en Inde et à Singapour. Bien qu’ils ne fassent pas parties de la Convention de l’OCDE, ces quatre pays et territoires sont d’importants exportateurs, chacun avec une part de plus de 2 % du commerce mondial, la Chine étant le premier exportateur.

Le rapport identifie également les insuffisances des cadres juridiques et des systèmes d’application ainsi que les progrès accomplis pour y remédier. Il met en outre l’accent sur la question cruciale de l’indemnisation des victimes et identifie les domaines à améliorer en ce qui concerne la transparence des données sur la lutte contre la corruption transnationale et le règlement des affaires.

Source: Transparency International-Sécrétariat

 

Télécharger le rapport ici

https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2022/10/2022_Report-Full_Exporting-Corruption_EN.pdf

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L’ INTÉGRITÉ EN MILIEU SCOLAIRE

Le 05 septembre 2022 marquait le début de la rentrée scolaire 2022/2023, nombreux parents se sont endettés pour permettre à leur progéniture de saisir les opportunités qu’offre l’éducation. Tous ces élèves, toutes catégories confondues, du primaire au collège en passant par la maternelle sont conscients pour la plupart des responsabilités qui sont les leurs au terme de chaque trimestre à savoir se hisser parmi les meilleurs non seulement en termes de rendement académique mais aussi en termes de conduite. Pour ce dernier, le paysage éducatif camerounais a fait les choux gras de la presse et des réseaux sociaux  au cours de ces quatre dernières années, des enseignants poignardés à mort et intimidés par les élèves, la consommation des drogues dures et d’alcool, des  sextapes, des partouzes et bien plus encore. A côté de cela la corruption sous toutes ses formes  qui n’en finit pas, au contraire trouve moult stratégies pour sévir et détruire le secteur éducatif. A qui la faute ? Aux enseignants, aux parents, au gouvernement ? Aux réseaux sociaux qui prennent soin sous notre ère de façonner l’éducation de nos mioches ? Les torts sont départagés et il est plus que temps d’agir et de remettre les pendules à l’heure.

Transparency International-Cameroon depuis plus de 20 ans apporte sa pierre à l’édifice afin de construire une génération consciente, travailleuse, intègre à travers ses projets sur la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Cette année,  le programme « ETHIQUE ET INTÉGRITÉ EN MILIEU SCOLAIRE » fait partie de l’une des cordes à son arc. Un concept dont le but est de rebâtir les valeurs des générations futures dès le primaire à travers les bonnes pratiques dans le cadre de leur apprentissage. L’intégrité en milieu scolaire est influencée et déterminée par divers facteurs dont la pression exercée par les pairs, la culture, les attentes des parents, les personnes faisant figure de modèles et les compétences enseignées.

Au regard de la complexité et l’étendu de ce projet, toute collaboration ou partenariat serait la bienvenue.

BONNE RENTRÉE SCOLAIRE 2022/2023 A TOUS LES ÉLÈVES.

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LETTRE OUVERTE A L’UNION AFRICAINE A L’OCCASION DE LA JOURNÉE AFRICAINE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

 

L’Afrique célèbre ce 11 juillet 2022, la 6e édition de la journée africaine de lutte contre la corruption. La corruption est une gangrène planétaire qui enlise la prospérité et fait obstacle au développement. En Afrique en général et au Cameroun en particulier, les phénomènes de pots de vins, de blanchiment d’argent et de détournements de fonds sont devenus monnaie courantes malgré les mesures de prévention et de correction. 

28 sections de Transparency International à travers l’Afrique ont rédigé une lettre ouverte à l’Union Africaine (UA) afin de lui rappeler ses engagements dans la lutte contre la corruption et de l’inciter à prendre urgemment les mesures supplémentaires afin de réduire ce fléau qui s’étend de plus en plus. 

Lire la lettre ici https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2022/07/TI_AU_Letter_AACD_2022.pdf

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LES ACQUIS DE L’ASSEMBLÉE MONDIALE DE PUBLISH WHAT YOU PAY (PWYP)

Le 30 juin 2022 à Yaoundé s’est tenue une réunion de partage des acquis de la participation des organisations membres de PUBLISH WHAT YOU PAY (PWYP) à l’Assemblée mondiale de ce mouvement qui, œuvre pour une redistribution transparente et responsable  des revenus pétroliers, gaziers et miniers afin d’améliorer la vie des citoyens. L’Assemblée mondiale s’est tenue du 27au 30 juin 2022 en ligne pendant laquelle plusieurs thématiques ont été présentées entre autres : la gouvernance féministe des ressources naturelles, la transparence des contrats, leadership et gouvernance au sein de PWYP, transition énergétique grâce aux minéraux propres pour ne citer que celles-là. Chaque exposant présentait les réalités de leur pays. Le constat fait pendant les exposés était le phénomène de la non transparence des contrats miniers et la non divulgation de ceux-ci dans les pays africains. Ce qui témoigne à nouveau de la gestion opaque de ce secteur dans les pays africains. De même la redistribution des revenus  d’exploitation minière pétrolière et gazière aux différentes populations  demeure un vrai casse-tête chinois.

La réunion de partage a connu la présence de quelques membres de PWYP Cameroun notamment Transparency international-cameroon, Relufa, Cradec, Rectrad, Adin, etc. il était question de participer à la dernière thématique de l’assemblée axée sur  leadership et gouvernance au sein de PWYP, commenter de manière individuelle les acquis de l’assemblée et de présenter les différents projets en cours de PWYP Cameroun. Pendant les débats quelques manquements ont été relevés quant à l’absence de synergie d’actions observée au sein de la section camerounaise du mouvement. Somme toute, une rencontre des membres de PWYP Cameroun a été recommandée afin de mettre sur pied des stratégies de déploiement dans le but d’atteindre les objectifs nationaux du mouvement

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TI-C CONSOLIDE LES LIENS AVEC L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS AU CAMEROUN

 
 
 
Le Président de Transparency international-Cameroon Me Henri Njoh Manga Bell a reçu en audience le 14 juin 2022,  l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun accompagné de son chargé des affaires politiques et économiques M. Lance Kinne.
Cette audience rentre en droite ligne avec la politique des ambassades d’échanger avec quelques représentants de la société civile sur des sujets poignants.
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LES ACTEURS MUNICIPAUX A L’ECOLE DE LA DIGITALISATION

                                                       
 

Dans le cadre du projet « Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durable dans le respect de la préservation de l’environnement » le consortium TI-C, CRADEC, DMJ, Afroleadership et ADIN a organisé un atelier de formation sur la gestion de l’utilisation de la plateforme virtuelle sur le suivi de la commande publique du 14 au 16 juin 2022 à Yaoundé.

Cet atelier a vu la participation des membres du consortium, de l’équipe de mise en œuvre du projet et des acteurs municipaux des six communes pilotes du projet (Betare-Oya, Nguelemendouka, Yagoua, Yaoundé VI, Ngoulemakong et Ngoura)

Les objectifs étaient de

  • Comprendre les différentes technologies utilisées pour le développement de ladite plateforme
  • Engager les acteurs municipaux pour une meilleure implication dans le suivi des marchés publics etc.

Pendant ces trois jours les exposants ont édifié les participants sur quelques thématiques telles que :

  • Les généralités sur l’Internet,
  • La présentation de l’OCP (Open Contracting Partnership/Partenariat pour les contrats ouverts), Un organisme public indépendant à but non lucratif de type 501(c)(3) qui travaille dans plus de 50 pays.
  • La présentation de l’OCDS (Open Contracting Data Standard – OCDS ? Standard des données sur la Commande Publique Ouverte), un standard ouvert pour la structuration et la publication de données ouvertes couvrant toutes les étapes du processus de passation de marché, de la planification à la mise en œuvre.
  • La présentation et l’utilisation de la plateforme.

Au terme des exposés, les échanges fructueux ont permis de lever l’équivoque sur les modalités de gestion à long terme de la plateforme par les dites communes qui au travers, d’une déclaration ont adressé une motion pour l’implémentation de celle-ci dans leurs localités respectives.