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AFFAIRE GLENCORE : LA SOCIÉTÉ CIVILE S’INTERROGE SUR LE SILENCE DE L’ETAT

Le 12 septembre 2023 au siège de Transparency International-Cameroon (TI-C) une conférence de presse a été organisée par un consortium des organisations de la société civile. L’objectif était de présenter aux médias conviés, la déclaration de la société civile concernant l’affaire impliquant la société Glencore et ses répercussions sur les parties prenantes camerounaises.

Les Organisations de la société civile (Osc) Service National Justice et Paix de l’Eglise Catholique (SNJP), le Conseil des Eglises Protestantes (CEPCA), l’Association Culturelle Islamique du Cameroun (ACIC),  la Coalition Camerounaise Publish What You Pay (PWYP) instigatrices de cet événement s’inquiètent du silence du Gouvernement face à ce énième scandale qui ternit l’image du pays, car certaines sociétés camerounaises ont été citées dans cette sordide affaire.

Tour à tour, les responsables des Osc présentes à la conférence ont exprimé leur déception face à ce mutisme du gouvernement qui est pourtant  garant du développement de la nation. Ils croient fermement que si les médias dénoncent cette situation, ce  sera l’occasion de mettre en lumière les enjeux de cette affaire pour le Cameroun, de stimuler le débat public et d’appeler à des actions concrètes pour garantir la transparence, la responsabilité, et la justice dans le secteur pétrolier et gazier du pays.

La déclaration rédigée en  français https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2023/09/Declaration-signee-Fr.pdf et en anglais https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2023/09/Declaration-signee.pdf étaye les suggestions faites par la Société civile dans le but de résoudre ce problème. 

La conférence s’est achevée à la suite de la phase des questions-réponses.

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GUIDE DE FORMATION DANS LE SECTEUR FONCIER POUR LES JOURNALISTES

Transparency International (TI) a conçu un guide de formation pour les journalistes pour enquêter sur la corruption dans le secteur foncier en Afrique. Le secteur foncier est gangrené par la corruption, les victimes sont exposés à des abus les plus invraisemblables les uns que les autres. L’approche de cette formation bien sûr modulable en fonction des besoins des apprenantes. Accedez au guide via ce lien.

https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2023/09/French_version_-_Enqueter_sur_la_Corruption_dans_le_Secteur_Foncier_en_Afrique.pdf

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ATELIER DES COORDONNATEURS DU CAJAC DES SECTIONS AFRICAINES DE TI

Ghana Integrity Initiative (TI Ghana) a abrité l’atelier des coordonnateurs du Centre d’assistance juridique et d’action citoyenne de certaines sections Africaines de Transparency International (TI) à Accra, au Ghana. La plateforme d’expression dédiée aux coordonnateurs du CAJAC des différentes sections  mettait en lumière les projets Inclusive Services Delivery Africa (ISDA) et Land and Corruption in Africa (LCA) II pour délibérer sur les gains réalisés et élaborer des stratégies visant à améliorer la pertinence et les opérations des CAJAC à travers le continent.

L’atelier, qui s’est tenu du 25 au 27 juillet 2023, a été organisé par TI-S. Les participants venaient des sections africaines de TI : Rwanda, Zimbabwe, République démocratique du Congo (RDC), Madagascar, Zambie, Cameroun, Kenya, Ouganda, Afrique du Sud et Ghana.

Objectifs de l’atelier

– Partager les expériences entre les 11 sections participant à l’atelier

– Contribuer à la conception du guide CAJAC sur le genre et l’inclusion

– Explorer les opportunités de collaboration entre les pays, notamment en validant les données pilotes du CAJAC dans les secteurs de l’éducation et de la terre

– Etablir des liens avec d’autres sections pour planifier les visites d’échange du CAJAC (projet ISDA) ; et explorer une potentielle collaboration sur des sujets communs (par exemple, la sextorsion, la protection des dénonciateurs) ;

– Former sur les plateformes numériques CAJAC (Base de données ALAC / Salesforce et GlobaLeaks)

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LES FAILLES DE LA GOUVERNANCE EN MATIÈRE DE CONSTRUCTION

L’effondrement des immeubles R+4 à Douala dans la nuit de samedi 22 à dimanche 23 juillet 2023 causant la mort de plus de trente personnes (bilan provisoire), et à Ngaoundéré le 25 juillet 2023 entraînant la mort de trois personnes questionne une fois de plus la qualité de la gouvernance au Cameroun, notamment en matière d’urbanisme et de politique de construction. Que de drames a n’en point finir qui plongent plusieurs familles dans le désarroi. Transparency International-Cameroon (TI-C) à cette occasion adresse ses sincères condoléances aux familles éprouvées par ces sordides événements et souhaite que le Gouvernement institue une enquête qui permettra de dégager les responsabilités et de traîner les coupables devant les juridictions compétentes.

 Notre société se caractérise par le fait d’avoir écarté la norme et normalisé l’écart. La loi exige que les bâtiments soient réalisés selon les règles de l’art applicable en matière de construction, ce qui est une évidence dans la théorie, se révèle parfois dans la pratique être une pierre d’achoppement. Ce à quoi les propriétaires et les professionnels du bâtiment doivent veiller pour prévenir les vices de construction. Selon les informations véhiculées, le propriétaire qui malheureusement a perdu la vie dans le tragique événement à Douala n’avait pas de permis de bâtir.  Les conditions de vie précaires, la recherche effrénée du gain, les pratiques d’incivisme, de filouterie, de tricherie et de fraude sont l’apanage de certains propriétaires immobiliers au Cameroun. Ce qui relègue ainsi au second rang la sécurité et la valeur des vies humaines. Les pratiques de bonne gouvernance sont bafouées par la corruption qui a gangrené tout le processus de développement du pays sous le regard impuissant et parfois laxiste du gouvernement.

L’Etat doit cependant prendre des mesures préventives, correctives et même disciplinaires afin de limiter les dégâts et garantir la sécurité de la vie humaine. Transparency International- Cameroun dans sa mission de promouvoir la bonne gouvernance propose au gouvernement de :

  • Créer un comité permanent de contrôle de la qualité des matériaux utilisés dans la construction des immeubles
  • Veiller au respect des normes en vigueur en matière d’achat de terrains et construction
  • Questionner les compétences et les valeurs d’intégrité des techniciens du bâtiment
  • Sanctionner sévèrement les propriétaires immobiliers qui s’écartent des lois et règlements applicables en la matière,
  • Poursuivre le recensement et la destruction d’immeubles à risque ….

Le développement du Cameroun relève de la responsabilité de chaque maillon de la chaîne et dépend de la mutualisation des efforts orientés vers les objectifs de pays émergent à l’horizon 2035. Ceci n’est possible que si l’humanisme et les notions d’intégrité et d’éthique guident encore les actions du peuple et du Gouvernement.

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LETTRE OUVERTE DE TRANSPARENCY INTERNATIONAL A L’UNION AFRICAINE

A l’occasion de la Journée Africaine de lutte contre la Corruption célébrée tous les ans le 11 juillet et du vingtième anniversaire de l’adoption de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLC), Transparency International appelle les dirigeants de l’Union africaine (UA) à tenir leurs engagements en matière de lutte contre la corruption et à prendre des mesures concertées pour mettre fin à la corruption dans la région.

Dans une lettre signée par 28 de ses sections en Afrique, Transparency International souligne la nécessité d’accélérer les stratégies visant à lutter efficacement aux flux financiers illicites, de garantir aux citoyens africains des services de base sans corruption et de progresser vers la ratification et la mise en œuvre complètes de la convention. (source: Transparency International)

cliquez pour accéder à la lettre complète.

https://ti-cameroun.org/wp-content/uploads/2023/07/FR_TI-AU-Letter-AACD-2023-French.pdf

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ATELIER DE RESTITUTION DE L’ETUDE SUR « LA CORRUPTION ET LES DROITS FONCIERS DES PEUPLES AUTOCHTONES ET FEMMES AU CAMEROUN

A la suite de l’atelier de brainstorming qui s’est tenu au mois d’avril 2023 dans le cadre de la conception de l’étude « La Corruption et les Droits Fonciers des peuples Autochtones et femmes au Cameroun », dont l’objectif était de collecter les expériences et les opinions des parties prenantes sur la corruption en matière foncière et l’impact de celle-ci sur les droits des peuples autochtones et les femmes, Transparency International-Cameroon (TI-C) a organisé un atelier de restitution vendredi 09 juin 2023 à Yaoundé. Il était question de présenter aux participants le document final pour relecture et consolidation.

LES PARTICIPANTS

Étaient présents à cet atelier

Les institutions étatiques (Ministère des Affaires Sociales, Ministère du Domaine du Cadastre et des Affaires Foncières),la consultante, les juristes, les Osc (FODER), et TI-C.

A) POINT A L’ORDRE DU JOUR

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour

  • La relecture et la consolidation du document final

Après la présentation des participants, la consultante a entrepris de lire l’étude et au fur et à mesure, les participants apportaient des modifications.

Pendant plusieurs heures,  les participants ont passé au peigne fin le document; au terme de l’exercice, quelques suggestions ont été faites pour enrichir davantage le document avant la programmation de l’atelier de présentation. 

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L’ATELIER DE BRAINSTORMING SUR LA CORRUPTION ET LES DROITS FONCIERS DES PEUPLES AUTOCHTONES ET DES FEMMES AU CAMEROUN

Dans le cadre des activités du projet Land and Corruption in Africa, Transparency International-Cameroon (TI-C) a organisé du 14 au 15 avril 2023 à Ebolowa, un atelier de brainstorming sur la Corruption et les Droits Fonciers des Peuples Autochtones et des Femmes au Cameroun en prélude  à une étude sur ces questions.

L’objectif principal était de relever via ce brainstorming les pratiques de corruption en matière foncière et leurs effets sur les droits fonciers des peuples autochtones et des femmes. De manière spécifique, il était question de  collecter les opinions et expériences des participants sur les liens entre la corruption, les femmes, les peuples autochtones et la terre au Cameroun, de formuler à l’endroit des détendeurs d’obligations et aux titulaires des droits en présence, des recommandations en vue de l’amélioration de l’accès à la terre et donc, les droits fonciers de la femme et des peuples autochtones du Cameroun.

RÉSULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus de l’atelier étaient entre autres

  • Les pratiques de la corruption en matières foncière chez les femmes et les peuples autochtones du Cameroun sont connues et mieux appréhendées
  • La relation entre corruption droits fonciers des femmes et des peuples autochtones au Cameroun a été questionnée
  • Une réponse a été apportée sur les questions des limites rencontrées par les femmes et les peuples autochtones du Cameroun quant à leur accès à la terre et à la propriété foncière
  • Des recommandations seront formulées pour une amélioration des outils de lutte contre la corruption foncière en faveur des droits des femmes et des peuples autochtones du Cameroun, ceci dans l’optique d’une meilleure gouvernance foncière.

LES PARTICIPANTS

Les participants présents à l’atelier étaient essentiellement des profils habiles à fournir des informations capitales pour concevoir ladite étude. Pour ce fait, nous avions entre autres des responsables des organisations de la société civile œuvrant pour la protection des droits des peuples autochtones (Mbororo et Baka), les Organisations de la Société Civile (Osc)  œuvrant pour l’émancipation des femmes et le développement rural, le chef traditionnel du village EBODJE (KRIBI) , les représentants  des institutions étatiques ( Minproff, Minas, Mindcaf, Sous-préfecture d’Ebolowa II), les juristes et consultants.

Pendant deux jours l’atelier s’est déroulé sous forme d’échanges et discussions, focus group, présentations thématiques autour de la corruption en matière foncière au Cameroun en lien  avec les femmes et les peuples autochtones.

Les présentations qui ont meublées le premier jour des travaux étaient axées sur :

 

   1- PRÉSENTATION DU PROJET PHASE I ET II

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La phase 1 a débuté en juin 2015 et s’est achevée en décembre 2019. 7 Sections nationales (pays) d’Afrique (Kenya, Ghana, Zimbabwe, Madagascar, Cameroun, Afrique du Sud et Ouganda) ont contribué à l’initiative spéciale One World – No Hunger de la BMZ grâce à leurs travaux. 

L’objectif du projet était d’améliorer les moyens de subsistance des hommes et femmes affectés par des pratiques de corruption dans l’administration foncière et les transactions foncières en Afrique, à travers la sécurité d’occupation, ainsi qu’un accès équitable et juste à la terre en milieu rural, périurbain et urbain.

Quelques réalisations de cette phase (la liste est non exhaustive)

  • L’étude sur « les défis de la gouvernance foncière au Cameroun » qui visait à déceler les manquements liés à la gouvernance foncière au Cameroun et proposer des solutions concrètes pour y remédier ;
  • L’étude sur « la femme et l’accès à la terre au Cameroun » laquelle avait pour objectif d’identifier les grands problèmes liés à l’accès des femmes à la propriété foncière. Grace à cette étude, présentée de manière solennelle, le MINPROFF a mis en œuvre une politique visant à accompagner les femmes dans le processus d’accès à la propriété au Cameroun.
  • L’étude sur la Cartographie des déficits d’intégrité dans la procédure d’immatriculation directe au Cameroun qui avait été menée dans 3 villes du Cameroun (Yaoundé, Kribi et Nyété) et avait pour but de répertorier les pratiques et les manifestations de la corruption dans la procédure d’obtention du titre foncier au Cameroun.

La Phase 2  Land and Corruption in Africa (Terres et corruption en Afrique 2021-2025) s’appuie sur les bases solides de connaissances, réseaux et apprentissages acquis lors de la mise en œuvre du précédent Land and Corruption in Africa.

L’objectif principal du projet est que les pratiques de corruption dans l’administration foncière et dans les transactions foncières soient résolues, afin de contribuer à l’amélioration des moyens de subsistance des hommes et les femmes.

De manière plus spécifique, il s’agit d’instaurer une gouvernance foncière participative au service de l’être humain à l’échelle nationale, qui réponde aux besoins des personnes qui vivent de la terre, ceci en protégeant leurs droits.

Le projet envisage trois (03) changements souhaités et interconnectés afin d’atteindre cet objectif :

  • Les réseaux de femmes, d’hommes et de jeunes en Afrique sont mieux équipés et mobilisés pour exiger la transparence et la responsabilité dans le secteur foncier
  • Un ensemble diversifié et inclusif de parties prenantes de la société civile, du secteur privé et des initiatives anti-corruption pour promouvoir une gouvernance foncière juste et transparente
  • Les décideurs nationaux et locaux adoptent des lois, des politiques et des mesures anti-corruption prévenir et réparer la corruption dans la distribution des terres, l’acquisition, la gestion des différends et les sanctions en cas de litige.

    2-  CORRUPTION ET DROITS FONCIERS DES PEUPLES           AUTOCHTONES ET DES FEMMES AU CAMEROUN

L’exposant a  évoqué les ambiguïtés quant à la définition exacte des peuples autochtones, du cadre juridique etc. il est    revenu sur plusieurs points notamment :

  • La protection des droits fonciers de la femme et des peuples autochtones éprouvée  par la corruption

 Le contexte camerounais actuel fait de corruption dans le secteur foncier n’est pas favorable à une protection des droits des femmes et peuples autochtones 

  • La corruption et marginalisation foncière de la femme

 Malgré les statistiques du gouvernement qui stipulent que la production agricole nationale de la femme oscille entre 80 et 90%  celle-ci n’a accès aux terres que pour servir de main d’œuvre.

  • Corruption et expropriation des peuples autochtones

Cette couche est menacée d’expropriation parfois abusive par l’implémentation des projets de développement menée sur leur territoire, la création des réserves forestières et de parcs nationaux leur limitant ou leur interdisant l’accès à des airs de chasse et de cueillette ancestrales etc.

  •          La répression

La répression de la corruption consiste à sanctionner tantôt les participants tantôt l’acte posé

Dans un contexte de corruption.

  • La sanction des participants à l’acte de corruption

Ils sont passibles des sanctions pénales, civiles voire disciplinaires. Sur le plan pénal principalement, une plainte ou dénonciation de la victime peut aboutir à la mise en œuvre de poursuites par le ministère public ; sans préjudice du droit de poursuite de la victime elle-même.

  • La sanction de l’acte généré par la corruption

Cette sanction consiste à faire disparaître l’acte de corruption de l’ordonnancement juridique. Ce qui signifie qu’un titre foncier entaché d’irrégularités par suite de fraude pourra être frappé de nullité par le juge ou de retrait par le Ministère du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières (Mindcaf) qui a reçu un pouvoir d’annulation.

Le deuxième jour de l’atelier était essentiellement pratique et consistait pour chaque équipe de désigner un rapporteur qui rentrait les informations préalablement discutées par les membres du groupe dans le questionnaire et de le restituer à la consultante. Au terme de cet exercice, la modératrice a adressé un mot de fin et levé la séance. 

 

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LE PRESIDENT DE TRANSPARENCY INTERNATIONAL-CAMEROON FÉLICITE LA CHAMBRE DES COMPTES

C’était à l’occasion de la publication du troisième audit commis par la chambre des comptes sur la gestion des fonds Covid en mars 2023. 

Le Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte contre le Coronavirus et ses Répercussions Economiques et Sociales avait été doté de 180 milliards de francs CFA pour faire face à la pandémie en 2020. En raison de plusieurs soupçons de mauvaise gestion desdits fonds, le Gouvernement camerounais a mis en place une Task force pour réaliser un audit. l’audit a révélé plusieurs manquements notamment : les détournements, les malversations, les surfacturations, les fraudes pour ne citer que ceux là. Pour l’exercice 2021, la chambre des comptes a commis un troisième audit qui a également démontré des fautes de gestion similaires que  l’exercice 2020.

Le Président de TI-C Me Njoh Manga Bell Henri s’exprime sur le sujet cliquez sur le lien pour en savoir plus https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230411-cameroun-un-troisi%C3%A8me-rapport-officiel-%C3%A9pingle-la-gestion-du-fonds-covid