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TI-C AU 5ème DIALOGUE CITOYEN ET LANCEMENT DU CITIZEN LENSES REPORT 2023

Les 12 ET 13 décembre 2023 à Yaoundé, le Groupe de Référence de la société civile pour la Transparence des Finances Publiques (GRTFP) et le Centre Régional Africain pour le Développement Endogène et Communautaire (CRADEC) sur le thème « Unis contre la Corruption et pour les Droits de l’Homme au Cameroun » avec le soutien de la Campagne « Arrêtons l’Hémorragie » à l’occasion des journées internationales de lutte contre la corruption et des Droits de l’Homme.

« Le Dialogue Citoyen » se veut une plateforme citoyenne de renforcement et facilitation de la contribution de la participation des organisations civiles, patronales, politiques, syndicales, confessionnelles au processus national de la mise en œuvre des ODD/2030, de la Vision 2035 et de l’Agenda 2063 de l’UA, avec comme point de convergence « La Fortune Publique : indicateur de la souveraineté budgétaire ».

OBJECTIFS DU DIALOGUE

Le 5ème Dialogue Citoyen et le lancement du Citizen Lenses Report 2023 ont pour objectif général de promouvoir une société juste, éthique et respectueuse des droits de l’homme au Cameroun en unissant les efforts contre la corruption, en renforçant la conscience sociale et la transparence institutionnelle et en garantissant le respect des droits fondamentaux pour tous les citoyens

Plus spécifiquement, il s’agit de :

  • Sensibiliser la population camerounaise à la corruption dans la gestion des finances publiques ;
  • Exiger la transparence dans les contrats d’exploitation, commercialisation des matières premières (Pétrole, Gaz, minerais, etc.) ;
  • Plaider pour la protection des lanceurs d’alerte et respect des droits de l’homme ;
  • Mobiliser la société civile et les partenaires pour la Campagne Arrêtons l’hémorragie ;
  • Faire connaître et partager les connaissances et informations de Citizen Lenses report 2023.

Une cinquantaine de participants représentant les organisations de la société civile (OSC) engagées dans la lutte contre la corruption et la promotion des droits de l’homme, les citoyens camerounais concernés par ces questions, les médias locaux et internationaux, les représentants du gouvernement, des institutions internationales et des ONG, les partenaires techniques et financiers a pris part à l’événement. 

Pendant deux jours, les participants ont été édifiés sur plusieurs thèmes exposés par des panélistes brillants, notamment:

1- Renforcer la Conscience Citoyenne : Stratégies Innovantes d’Éducation et Sensibilisation pour Combattre la Corruption et Promouvoir les Droits de l’Homme

2- Transparence Financière et Gestion Responsable : Optimiser la Gestion des Fonds Publics à travers la Responsabilité, les Audits Indépendants, la Technologie et les Mesures Anti-corruption

3- Modernisation Juridique pour l’Intégrité : Renforcer la Lutte Anti-corruption et la Protection des Droits de l’Homme à travers des Réformes Législatives et Institutionnelles

4- Renforcement de l’Engagement Citoyen : Stratégies de Mobilisation, Collaboration Locale et Internationale, Médias Sociaux, et Réseautage pour Combattre la Corruption et Défendre les Droits de l’Homme

Le Président de TI-C Me Njoh Manga Bell Henri a exposé sur le troisième thème. Pendant sa présentation il a évoqué les différentes lois et conventions anti-corruption adoptées/ ratifiées par le Gouvernement camerounais notamment  la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption adoptée en 2006 à Maputo (Mozambique). la loi N°003/2006 du 26 avril 2006 portant déclaration des biens et avoirs pour ne citer que celles la.

Malgré ces lois et les différentes institutions de lutte contre la corruption créées par le gouvernement pour éradiquer la gangrène à savoir: la CONAC, l’ANIF, le TCS, le CONSUPE etc., la corruption s’étend de plus en plus sur la gestion des affaires publiques et les fonctionnaires camerounais s’enrichissent de plus belle sans que ça n’inquiètent les pouvoirs publics. Au contraire, les personnes soupçonnées de pratiquer la corruption sont couronnées et acclamées sous le regard impuissant de la population, victime du mal être que provoque ce phénomène. 

A la suite de ces présentations, le Directeur Exécutif du CRADEC a présenté les conclusions générales du Dialogue et les perspectives.  

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LANCEMENT DE LA CAMPAGNE ‘’FOLLOW THE MONEY’’

Avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), le Cameroun s’est engagé à ‘’ne laisser personne de côté’’ dans sa marche vers l’émergence. Cependant, le financement des projets de développement ainsi que la mobilisation de ressources restent un réel défi. Autant, les bailleurs sont plus exigeants dans les critères de sélection de projets éligibles au financement, autant les pratiques répréhensibles sont parfois identifiées dans la gestion des ressources disponibles.

C’est ainsi que dans le cadre du projet du « Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durable dans le respect de la préservation de l’environnement » financée par l’Union Européenne, le consortium Africa Development Interchange Network (ADIN), Afroleadership, Centre Régional Africain pour le Développement Endogène et Communautaire (CRADEC), Dynamique Mondiale des Jeunes (DMJ) et Transparency International – Cameroon (TI-Cameroon) dans la logique de domestication et d’adaptation au contexte camerounais de l’Agenda d’Action d’Addis-Abeba (AAAA) a lancé le 23 novembre dernier dans la salle des actes de la commune de Yagoua (département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord) la campagne ‘’Follow the money’’.

Comme objectif principal, cette activité vise à mobiliser les communautés autour du suivi participatif des allocations des ressources publiques à la réalisation des projets à leur bénéfice, ceci pour tenir redevables les responsables locaux des prestations des services de développement. Ainsi, la campagne va permettre aux participants d’assurer la vérification de l’effectivité et de l’efficacité de l’affectation des ressources publiques à la réalisation de leurs besoins.

Au cours de cette activité, il a été question de présenter le cadre de mise en œuvre des ODD au niveau local ainsi que les outils de suivi, de comprendre les enjeux de la mobilisation communautaire pour l’évaluation des ODD à travers le Cadre de Suivi, de supervision et de redevabilité (CSSR), de sélectionner en fonction des priorités et des réalités contextuelles les projets phares à suivre et enfin de mettre en place le groupe stratégique de la Plateforme Commune de Travail et de Collaboration (PCTC). Comme mode opératoire, le CSSR devra se réunir sur une base bimensuelle tandis que le PCTC tient ses rencontres de manière semestrielle, la troisième rencontre de la CSSR devant coïncider avec la réunion de la PCTC. Le tout doit être coordonné par le responsable du développement communal sous la supervision du Maire.

Les travaux se sont déroulés en présence du maire de la Commune de Yagoua et des agents municipaux, des chefs traditionnels et de quelques conseillers régionaux de l’Extrême-nord.

La même activité est prévue pour être implémentée dans les Communes de Nguelemendouka (département du Haut-Nyong, région de l’Est), Ngoulemakong (département de la Mvila, région du Sud) et Yaoundé VI (département du Mfoundi, région du Centre) pendant le mois de décembre 2022.  

 

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LES ACTEURS MUNICIPAUX A L’ECOLE DE LA DIGITALISATION

                                                       
 

Dans le cadre du projet « Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durable dans le respect de la préservation de l’environnement » le consortium TI-C, CRADEC, DMJ, Afroleadership et ADIN a organisé un atelier de formation sur la gestion de l’utilisation de la plateforme virtuelle sur le suivi de la commande publique du 14 au 16 juin 2022 à Yaoundé.

Cet atelier a vu la participation des membres du consortium, de l’équipe de mise en œuvre du projet et des acteurs municipaux des six communes pilotes du projet (Betare-Oya, Nguelemendouka, Yagoua, Yaoundé VI, Ngoulemakong et Ngoura)

Les objectifs étaient de

  • Comprendre les différentes technologies utilisées pour le développement de ladite plateforme
  • Engager les acteurs municipaux pour une meilleure implication dans le suivi des marchés publics etc.

Pendant ces trois jours les exposants ont édifié les participants sur quelques thématiques telles que :

  • Les généralités sur l’Internet,
  • La présentation de l’OCP (Open Contracting Partnership/Partenariat pour les contrats ouverts), Un organisme public indépendant à but non lucratif de type 501(c)(3) qui travaille dans plus de 50 pays.
  • La présentation de l’OCDS (Open Contracting Data Standard – OCDS ? Standard des données sur la Commande Publique Ouverte), un standard ouvert pour la structuration et la publication de données ouvertes couvrant toutes les étapes du processus de passation de marché, de la planification à la mise en œuvre.
  • La présentation et l’utilisation de la plateforme.

Au terme des exposés, les échanges fructueux ont permis de lever l’équivoque sur les modalités de gestion à long terme de la plateforme par les dites communes qui au travers, d’une déclaration ont adressé une motion pour l’implémentation de celle-ci dans leurs localités respectives.

 

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ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PARLEMENTAIRES DES OSC ET DES MEDIAS SUR L’ANALYSE DU SYSTÈME FISCAL INTERNATIONAL ET LE SUIVI DE L’ ÉQUITÉ FISCAL AU CAMEROUN.

Du 25 au 27 mai 2022, le consortium Transparency International-Cameroon, CRADEC, ADIN, DMJ et Afroleadership ont organisé dans la cité balnéaire un atelier de renforcement des capacités des parlementaires, OSC et des médias sur l’analyse du système fiscal international et le suivi de l’équité fiscal au Cameroun dans le cadre du projet « Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durable dans le respect de la préservation de l’environnement ».

Pendant trois jours il était question d’ouvrir aux parties prenantes une plateforme de renforcement des capacités et d’échanges sur des questions alignées sur le système fiscal national et international, la transparence financière et le suivi de l’équité fiscal pour le financement des objectifs de développement durable à travers la stratégie nationale de développement 2020-2030 au Cameroun.

De manière spécifique il s’agissait de:

  • Comprendre et discuter de la manière dont le gouvernement peut mobiliser les ressources domestiques dans le respect de l’équité fiscale au Cameroun
  • Placer les parlementaires les osc, les médias en première ligne dans la promotion de l’équité fiscale et la lutte contre le secret financier, la fraude et l’évasion fiscale internationale, pour le financement de la SND30 etc.

Les échanges et discussions fructueux ont débouché sur quelques résolutions notamment le lancement officiel du CAUCUS NATIONAL DES PARLEMENTAIRES. Un réseau qui doit mettre sur pied une stratégie pour contrer les flux illicites au Cameroun.

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ATELIER DE RESTITUTION DU RAPPORT SUR L’EVALUATION DES CAPACITÉS POLITIQUES ET STRATÉGIQUES DU CONSORTIUM

Dans le cadre du projet «Renforcement de la gouvernance budgétaire pour La fourniture des services de base durable dans le respect de la préservation de l’environnement» subventionné par l’Union Européenne et piloté par le consortium  Transparency International-Cameroon, ADIN, Afroleadership, Cradec et DMJ depuis 2019, un atelier de restitution du rapport intérimaire sur l’évaluation des capacités politiques et stratégiques des codemandeurs du projet susmentionné a été organisé le 13 avril 2022.

L’objectif était de présenter au consortium le rapport de la mission confiée à un consultant externe qui consistait à déceler les points faibles et les points forts des codemandeurs dans le but de développer le plan de renforcement des capacités de gouvernance politique et de participation du consortium dans l’exécution du projet.  

Après quelques heures d’échanges entre responsables et collaborateurs, plusieurs propositions en plus de celles du consultant ont été faites, entre autres:

  • Renforcer chaque codemandeur individuellement

Le renforcement des capacités dont il est question n’est pas un renforcement des compétences techniques ou des formations. Il s’agit surtout d’améliorer les capacités organisationnelles et institutionnelles de chacune de ces organisations en prenant en compte les spécificités et les réalités de chaque organisation.

  • Travailler dans une approche processus et systémique

L’organisation est un système composé de différents sous-systèmes qui peuvent être les différents organes, les services ou programmes, les ressources humaines, les ressources financières….etc. Si on veut qu’une organisation soit performante, il faut travailler sur tous ces sous-systèmes. En plus de cela, il faut travailler dans une approche processus, c’est-à-dire en plusieurs étapes.

  • Améliorer le consortium
  • Le consortium doit disposer d’un manuel de procédures bien détaillé qui définit très clairement les modalités de gestion opérationnelle du projet cogéré.
  • Il doit définir les rôles et responsabilités entre les membres au plan administratif et en matière de gestion financière.
  • Les principaux responsables des codemandeurs doivent s’impliquer dans la mise en œuvre du projet, cela suppose définir leurs rôles et responsabilités sur le plan administratif et de la gestion financière.
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TI-C PARTICIPE AU TROISIÈME DIALOGUE CITOYEN

Du 09 -10 décembre 2021 marquant les journées internationales de la lutte contre la Corruption et des Droits de l’Homme, s’est tenu à Yaoundé le 3e dialogue citoyen sur le thème gouvernance budgétaire et crise sanitaire état de préservation de la fortune publique pour la garantie des droits humains en temps de covid 19 au Cameroun, porté par le Consortium Transparency International-Cameroon, ADIN, Afroleadership, CRADEC et DMJI, ainsi que le partenariat CRADEC/TJNA.

 Ce Dialogue Citoyen s’est inscrit dans la continuité de la lutte contre la corruption, la lutte contre la fraude fiscale, l’analyse de la gestion de la fortune publique et l’évaluation de leurs impacts sur les droits de l’homme et a connu la participation de plusieurs participants représentant l’administration publique, la société civile, les médias et les universitaires.

L’objectif général était de mettre les citoyens camerounais, en ordre de bataille contre la corruption et pour les droits humains (santé, éducation, eau potable, etc.), en défendant l’intérêt général.

Les présentations des panélistes et les échanges avec les participants  ont donné suite à quelques recommandations:

– Respect du cadre juridique régissant la commande publique au Cameroun par le gouvernement en évitant y compris en période de crise de faire recours aux procédures dérogatoires des marchés spéciaux. Pour plus de transparence, les organisations de la société civile ont fait un plaidoyer pour l’ouverture des contrats dans la commande publique.

– La Société civile doit être en phase avec l’option gouvernementale de la budgétisation sensible au genre vers des incitations genre sensibles. Par ailleurs, la société civile et les journalistes doivent identifier les différents bénéficiaires des marchés en période de crise sanitaire et faire un suivi de la mise en œuvre effective des différents marchés afin d’assurer la bonne gestion des fonds.

– Une déclaration avec des messages clés en cours de finalisation permettra d’engager le Dialogue avec les pouvoirs publics sur les résultats de la 3e  édition.

 

               

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LE CONSORTIUM ORGANISE DES ATELIERS INTER REGIONAUX

 

Dans le cadre du projet intitulé « Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durables dans le respect de la préservation de la nature » mis en œuvre par un Consortium conduit par le CRADEC avec pour codemandeurs ADIN, AfroLeadership, DMJ et Transparency International Cameroon, des ateliers inter régionaux sur la participation communautaire à la gouvernance locale ont été organisés sur le territoire national du 04 au 06 novembre 2020 à Ebolowa pour les régions du Centre, du Sud et de l’Est, du 09 au 11 novembre 2020 à Douala pour les régions du Littoral et du Sud-Ouest, du 17 au 19 Novembre 2020 à Bafoussam pour les régions du Nord-Ouest et de l’Ouest, et enfin du 30 novembre au 02 décembre 2020 à Ngaoundéré pour les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-nord.

L’objectif ici était de renforcer les capacités des participants, avec un accent particulier sur les techniques de dissémination, pour leur permettre de relayer au niveau des régions le contenu de la formation  sur les enjeux et les défis du principe de l’ouverture des données dans les contrats et marchés publics au Cameroun, avec la garantie d’une prévention des atteintes à la fortune publique.

Au cours de ces ateliers, au moins 120 participants venant des 10 régions et issus des OSC, médias, chefferies traditionnelles, Conseils Municipaux, démembrements des institutions publiques et regroupements communautaires ont eu des échanges interactives sur l’appropriation des ODD par les communautés, échanges qui sont allés des exposés aux travaux de groupe, en passant par les questions/réponses et autre partage d’expérience.

Plusieurs obstacles et défis ont été identifiés à savoir une faible coordination entre les institutions, la corruption, l’impunité et l’absence de redevabilité, l’opacité et l’accès difficile à l’information, le défaut de participation des communautés et l’insuffisance des ressources, les lenteurs administratives et autre conflit d’intérêt, le manque d’intérêt des populations locales et l’ignorance par les parties prenantes du cadre juridique applicable, etc.

A l’issue des travaux, plusieurs pistes de solution ont été adoptées parmi lesquelles le renforcement des capacités des autorités locales, la sensibilisation des citoyens en vue d’une plus forte implication, la mise en place des mécanismes de dénonciation des irrégularités, le renforcement des mécanismes de diffusion de l’information, la nécessité de transférer plus de ressources aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), proportionnellement à leurs compétences, la création des plateforme de collaboration au niveau local, et enfin la nécessité de mettre sur pied au niveau communal de véritables mécanismes de suivi et évaluation des plans communaux de développement.

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LE PROJET DU CONSORTIUM CRADEC- UE ORGANISE LE 2ème DIALOGUE CITOYEN

LE PROJET DU CONSORTIUM CRADEC- UE ORGANISE LE 2ème DIALOGUE CITOYEN SOUS LE THEME « Quel Système des Finances Publiques pour un Cameroun Emergent 2035 : Une Affaire de Tous dans le contexte de la pandémie COVID-19! »

Les 09 et 10 décembre 2020, à l’occasion de la célébration des  journées internationales de lutte contre la corruption et des droits de l’Homme,  s’est tenu au CICM de Mvolyé à Yaoundé, le 2ème Dialogue Citoyen ayant pour thème «Quel Système des Finances Publiques pour un Cameroun Emergent à l’horizon 2035 : Une Affaire de Tous dans le contexte de la pandémie COVID-19!  ».

Ce dialogue était organisé par un comité d’organisations constitué d’ AGNR, ADIN, Afroleadership, DMJ, FASEDEV, FREEDOM’S SERVICE, et Transparency International-Cameroon. Ce comité était sous la coordination du  CRADEC, Chef de file du Consortium et avec l’appui financier de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun et de l’Agence de Coopération Internationale au Développement Norvégienne ainsi qu’avec l’appui technique de Tax Justice Network-Africa.

Le dialogue a connu la participation d’environ 85 participants  parmi lesquels une trentaine de jeunes; tous venus d’horizons et d’appartenances professionnelles multiples et diverses représentant notamment :

  • Les institutions étatiques à savoir : le MINFI, le CONSUPE, le MINDDEVEL, le MINCOMMERCE;
  • Les autorités traditionnelles ;
  • Les OSC : ADIN, AGNR, Afroleadership, AAPPI, Alliance du budget participatif, ASSOAL, CERAGN, CNDHL, CRADEC, CICLID, DMJ, Défenseur sans frontière, DYDEVCOM, EPADUC, FASADEV, Freedom’s Services, LDH, SeP, SEPDOBAD, Transparency International-Cameroon, PADMIR, PLANOSCAM, PFDESCAM, UJAD, ROSFIP, RECODH;
  • Les médias notamment, CRTV News, Vox Africa, The Gardian post, Intégration, Sans Détour, The Horizon, ECOFIN;
  • Les établissements d’enseignement supérieur et les organisations d’étudiants de l’Université de Yaoundé I (CHGA).

Objectifs spécifiques du Dialogue Citoyen

Les objectifs du Dialogue Citoyen étaient de :

  • Favoriser l’engagement cohérent des grands groupes et des autres parties prenantes ainsi que des organisations de la société civile sur les ODD, l’agenda 2063 alignés sur la Vision 2035 pour un Cameroun émergent ;
  • Faciliter l’accès et l’échange d’informations, de meilleures pratiques et d’expériences sur les politiques nationales en lien avec le thème central, entre les pouvoirs publics, les organisations de la société civile, les grands groupes et les autres parties prenantes ;
  • Promouvoir les contributions aux définitions de la Position Commune Communautaire sur les questions de développement durable aux niveaux local, national et régional.

Les étapes du Dialogue Citoyen

Trois étapes ont ponctué le déroulement des travaux, à savoir :

  • La cérémonie d’ouverture ;
  • La phase technique du dialogue citoyen ; et
  • La cérémonie de clôture.

Au terme de ces deux jours d’échanges sur différents sous- thèmes notamment

Le système des Finances Publiques dans le contexte de la pandémie COVID-19 : Les réformes, les avancées, les contraintes et perspectives

Lutte contre la corruption et la garantie des droits humains au Cameroun :

Les marchés publics et investissements sociaux pour la garantie des droits humains au Cameroun;

La lutte contre la corruption à l’ère de la digitalisation de la gestion des politiques

 Enjeux et défis de la mobilisation des ressources pour le financement des ODD

Jeunesse, intégrité et transparence financière,

Les droits humains au Cameroun : Les avancées, les menaces, opportunités et enseignements dans le contexte de la pandémie du Covid-19 etc.

Il est ressorti entre autres les recommandations et leçons suivantes :

  • Renforcer l’autonomie des Institutions supérieures de contrôle et auditeurs internes ;
  • Renforcer le lien fonctionnel entre les Institutions supérieures de contrôle et les auditeurs internes ;
  • Sensibiliser, inciter les populations à une prise de conscience de l’impact de la corruption dans la mobilisation et la gestion des ressources ;
  • Veiller à développer des comportements responsables ;
  • Lutter contre la corruption dans le secteur agricole ;
  • Eduquer les populations sur leur rôle et l’importance de payer des impôts et taxes dans le cadre de la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des projets et donc de leur développement;
  • Intégrer le citoyen dans la gestion des affaires publiques;
  • Inciter la population à prendre part à l’élaboration du budget communal;
  • Mettre le citoyen au cœur du processus de développement;
  • Mobiliser les ressources doit se faire en fonction de la réalité locale et de l’avantage comparatif ;
  • Sensibiliser sur le civisme fiscal;
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ENQUETE SUR LES FLUX FINANCIERS ILLICITES ET LE CONTRÔLE DE L’EQUITE FISCALE AU CAMEROUN

Les résultats de cette enquête ont été présentés au cours d’un atelier à Yaoundé

Le mercredi 30 septembre 2020 s’est tenu à Yaoundé l’Atelier de présentation du Rapport de Présentation des Études menées sur les Flux Financiers Illicites (FFI) et le contrôle de l’Equité Fiscale au Cameroun (FTM). Cette activité rentrait dans le cadre de la mise en œuvre du projet de «Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durables dans le respect de la préservation de l’environnement», projet mis en œuvre par le Consortium ADIN, AFROLEADERSHIP, CRADEC, DMJ et Transparency International Cameroon.

Cette cérémonie a connu la participation non seulement des membres du Consortium, mais aussi des représentants des institutions publiques et parapubliques à l’instar de la Direction Générale des Douanes, de la Direction Générale des impôts, de la Chambre de Commerce, des Mines et de l’Industrie du Cameroun, des OSC venues des régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Sud-Ouest, des médias, du FMI et du représentant de la Délégation de l’Union Européenne (DUE) au Cameroun qui est d’ailleurs le partenaire financier du projet.

Comme principale conclusion de cette étude, on a retenu que le Cameroun entre 2008 et 2017 a affiché un gap d’environ 31,5 milliards de dollars US sur son commerce international. Soit 1,8 fois le montant de sa dette telle qu’évaluée par le FMI. Ce gap est attribué à la fausse facturation dans les échanges commerciaux, le bénéfice abusif des accords fiscaux avantageux et des exonérations fiscales accordées unilatéralement, et une mauvaise anticipation des ventes à l’export. Par ailleurs, ce chiffre est décomposé ainsi qu’il suit :

  • 12,5 milliards USD de valeurs échangées sur la fausse facturation à l’import/export,
  • 5,8 milliards USD de pertes potentielles de revenus fiscaux sur les Conventions de services signées par les sociétés locales ou entreprises apparentées à l’Etranger,
  • 13,2 milliards USD de pertes potentielles dans le secteur pétrolier, du fait d’une structuration peu efficiente de l’allocation des ressources pétrolières du pays.

Suite à ces constats, les recommandations suivantes ont été faites :

  • Consolider la souveraineté nationale en payant le juste impôt et taxe car la réforme d’un système fiscal progressif et juste impose la lutte contre la fraude, l’évasion fiscale et toutes les autres formes d’abus fiscal. Ainsi, il est impératif de voter une loi visant à pénaliser les pratiques de fraude, de fausses facturations à l’origine des FFI,
  • Evaluer les administrations fiscales sur la base de leurs capacités à réduire la dépendance à l’aide publique au développement et aux aléas de capitaux extérieurs. Ainsi, des synergies et coopérations entre acteurs favoriseront la surveillance et la limitation des FFI.