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TRANSPARENCY INTERNATIONAL-CAMEROON SENSIBILISE SUR LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE L’URBANISATION

Dans le cadre de la dissémination du cours sur la « Corruption Urbaine » dans les villes de Mbalmayo, Dschang, Douala et Buéa, Transparency International-Cameroon (TI-C) a organisé dans la ville de Buéa une conférence de presse y relative dans le but de présenter le cours à son public cible(formateurs, professionnels sur les questions d’urbanisation, administrations foncières, universités, étudiants, citoyens, etc.) et les médias. Le lien de téléchargement en versions anglaise et française ci-après. https://ti-cameroun.org/un-guide-pour-lutter-contre-la-corruption-dans-le-secteur-de-lurbanisation/

Étaient présents à la conférence le Coordonnateur de American Space (American Space sont des lieux d’apprentissage et de rassemblement en libre accès dans le monde entier qui favorisent l’interaction en personne et virtuelle entre les publics locaux et les Etats-Unis.), le Président et le Chef de Département des Relations Internationales et Résolution des Conflits, les étudiants de différentes facultés et écoles de formation et les médias.

Quatre points ont meublé l’événement notamment

  • L’ ÉDIFICATION SUR LES NOTIONS DE BASE SUR LA CORRUPTION. Transparency International définit la corruption comme l’abus du pouvoir confié à des fins d’enrichissement privé.
  • Abus = mauvaise utilisation ou le mauvais traitement ;
  • Pouvoir confié = autorité et confiance accordées aux experts et aux décideurs sous l’hypothèse qu’ils agissent avec intégrité ou servent le bien public ;
  • Gain privé = avantages qui servent les intérêts des individus ou ceux de groupes d’intérêt spécifiques (y compris les groupes ou partis politiques

 

  • LA PRÉSENTATION DU COURS PROPREMENT DIT. Il s’agissait ici de faire un résumé des grandes parties du cours afin de donner un aperçu sur son contenu entre autres les risques de corruption dans le développement et la planification urbaine. Dans cette partie, le cours :
  • Fournit une vue d’ensemble de ce qu’est-ce que c’est la planification urbaine ;
  • Examine les raisons pour lesquelles la planification urbaine est sujette à la corruption ;
  • Donne de nombreux exemples sur où et comment la corruption peut se produire dans le cycle de planification ;
  • Illustre ce qui alimente la corruption dans les villes africaines et souligne ses effets néfastes ;
  • Montre pourquoi il est opportun et important de se concentrer sur les dimensions urbaines de la corruption.

 

  • LA PRÉSENTATION DU CAJAC (Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne) crée en 2010 est un service de TI-C qui accueille les victimes et témoins d’actes de corruption en leur proposant gratuitement le conseil juridique, le suivi de leurs dossiers au seins des administrations mises en cause et/ou l’assistance judiciaire gratuite devant les juridictions camerounaises.

A la suite de cet exposé le modérateur a annoncé la phase des questions réponses et interviews. La conférence s’est achevée par le partage des tracts sur le cours et la photo de famille.

 

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ATELIER DES COORDONNATEURS DU CAJAC DES SECTIONS AFRICAINES DE TI

Ghana Integrity Initiative (TI Ghana) a abrité l’atelier des coordonnateurs du Centre d’assistance juridique et d’action citoyenne de certaines sections Africaines de Transparency International (TI) à Accra, au Ghana. La plateforme d’expression dédiée aux coordonnateurs du CAJAC des différentes sections  mettait en lumière les projets Inclusive Services Delivery Africa (ISDA) et Land and Corruption in Africa (LCA) II pour délibérer sur les gains réalisés et élaborer des stratégies visant à améliorer la pertinence et les opérations des CAJAC à travers le continent.

L’atelier, qui s’est tenu du 25 au 27 juillet 2023, a été organisé par TI-S. Les participants venaient des sections africaines de TI : Rwanda, Zimbabwe, République démocratique du Congo (RDC), Madagascar, Zambie, Cameroun, Kenya, Ouganda, Afrique du Sud et Ghana.

Objectifs de l’atelier

– Partager les expériences entre les 11 sections participant à l’atelier

– Contribuer à la conception du guide CAJAC sur le genre et l’inclusion

– Explorer les opportunités de collaboration entre les pays, notamment en validant les données pilotes du CAJAC dans les secteurs de l’éducation et de la terre

– Etablir des liens avec d’autres sections pour planifier les visites d’échange du CAJAC (projet ISDA) ; et explorer une potentielle collaboration sur des sujets communs (par exemple, la sextorsion, la protection des dénonciateurs) ;

– Former sur les plateformes numériques CAJAC (Base de données ALAC / Salesforce et GlobaLeaks)

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CAJAC mobile à Dschang : Les premiers pas vers les communautés de base

A la fin du mois de mai dernier, le centre d’assistance juridique et d’action citoyenne –CAJAC- de TI-C a réalisé son tout premier et véritable contact avec les populations. C’était dans la ville universitaire de Dschang, région de l’Ouest Cameroun. Du 23 au 27 mai, cette contrée a vibré au rythme d’une vaste campagne de sensibilisation des populations contre la corruption.

Par l’intermédiaire des caravanes motorisées, des spots passés à la  radio communautaire YEMBA, des affichages A2 et autres banderoles, tous étaient mobilisés dans les groupements Foto, Foreke et Fongo Ndeng. Des autorités administratives aux jeunes étudiants en passant par les autorités traditionnelles et les hommes en tenue, chacun a donné du sien pour le succès de la caravane.  Que ce soit les adultes ou les jeunes, les hommes ou les femmes, chacun a voulu se faire un témoin oculaire de la caravane. C’était comme une occasion à ne manquer sous aucun prétexte. Le message de la mobilisation de tous et de chacun pour la lutte contre la corruption a été distillé et s’est répandu telle une traînée de poudre au sein de la population, toutes catégories confondues.

Dans la foulée, les jeunes ont pointé un doigt accusateur sur les forces de l’ordre qui selon eux sont parmi les plus corrompus. Selon leurs témoignages, il faut leur laisser 500 voire 1 000 Fcfa lorsque vous êtes interpellés à un poste de contrôle routier. D’autres témoignages sont enregistrés à la même occasion en même temps que des conseils juridiques ont été prodigués à l’endroit des victimes. D’autres plaintes des victimes devraient suivre dans la mesure où le numéro vert du CAJAC à savoir le 8030 a été communiqué aux participants.

De fil à aiguille, de jeunes étudiants de Master en Droits de l’Homme de l’Université de Dschang, réunis au sein de l’APREDH – Association pour la réalisation et la promotion des droits de l’Homme –  se sont appropriés l’initiative. L’association  devient dès lors le nouveau point focal du CAJAC à Dschang. Sa mission principale consiste à servir de courroie de transmission entre les populations et l’équipe du CAJAC de Yaoundé.

Plus loin, rappelons que la population de Dschang ne s’est pas voulue passive dans la lutte contre la corruption. Elle a participé. Et ce à travers des suggestions. L’une orientée vers l’extension du CAJAC qui reste jusqu’ici confiné dans la seule et lointaine ville de Yaoundé et l’autre consistant en l’institution dans la ville des boîtes à suggestions pouvant permettre de recueillir des avis et autres expériences de la corruption.

Toutes choses qui une fois réalisées, feront que  ce CAJAC mobile de mai 2011 à Dschang fassent  véritablement tâche d’huile au sein de la communauté…

Le conseiller juridique recevant un client