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SOA ACQUIERT SA LÉGITIMITÉ

SOA ACQUIERT SA LÉGITIMITÉ

Après ESSE le mois dernier, c’est au tour du COFEVAC de Soa d’acquérir sa légitimité au cours d’un atelier de Formation et d’installation dudit démembrement hier 26 juin 2019 à la mairie de Soa. Une dizaine de femmes venues des 4 groupements ont pris part aux assises dont les objectifs étaient d’encourager l’apprentissage entre pairs et le partage d’expérience dans le but de faciliter l’autonomisation entre les femmes et de développer la compréhension des participantes sur les droits fonciers des femmes et leur participation aux instances décisionnelles. Les thématiques dispensées ( définition et rôle d’un comité de veille, l’élaboration d’un plan d’action, et les prérequis sur les droits fonciers des femmes) sont d’emblée les bases sur lesquelles le comité nouvellement installé devra s’appuyer pour se mouvoir sur le terrain et relayer auprès de ses semblables les informations recueillies, gage d’une prise de conscience collective. Désormais le Cofevac de Mfou comprend deux antennes SOA et ESSE.

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LES FEMMES D’ESSE SE LÈVENT DE LEUR SOMMEIL

LES FEMMES D’ESSE SE LÈVENT DE LEUR SOMMEIL

Maison de la femme d’Esse, 21 mai 2019, une dizaine de femmes venues des 5 groupements de cette localité a pris part à l’atelier de FORMATION ET D’INSTALLATION DU COFEVAC D’ESSE. L’objectif de cette rencontre était d’outiller les femmes de ce nouveau comité de veille sur les mécanismes de fonctionnement d’un comité afin de les impliquer davantage dans les activités du projet et dans la sécurisation de leurs droits fonciers. Les modules dispensés ont été faits par les soins des femmes du Cofevac de Mfou préalablement formées par Transparency International Cameroon ( porteur du projet) avec l’appui du Haut- commissariat du Canada ( bailleur de fonds) pour servir de relais d’autres femmes des bourgades concernées par l’initiative.

 

Les modules portaient sur:

– La définition et le rôle d’un comité de veille : expérience du COFEVAC de Mfou
– Comment élaborer un plan d’actions
– Les droits fonciers des femmes
L’atelier s’est achevé par la constitution du bureau du Cofevac antenne d’Esse et l’établissement d’un procès verbal
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Prochain escale SOA.

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ENTREPRENDRE N’EST PLUS UN SECRET POUR ELLES

ENTREPRENDRE N’EST PLUS UN SECRET POUR ELLES

Ce mercredi 06 mars 2019 au siège de la maison de la femme de Mfou, s’est poursuivi l’atelier de formation des formatrices du COFEVAC. Au-delà des questions foncières, les femmes ont eu droit à des modules fructueux sur l’autonomisation de la femme rurale. Les travaux de ce jour ont mis en exergue trois thèmes :

Ø L’accès des femmes aux ressources pour leur autonomisation économique

La question de l’autonomisation de la femme se fait de plus en plus pressante dans la société camerounaise, plus que de simples spectatrices, les femmes aimeraient désormais jouer le rôle d’ actrices du changement et du développement économique de leur foyer, communauté, ville ou pays.

 

Les femmes du Cofevac de Mfou d’une oreille attentive et d’un sens poussé à la curiosité ont activement pris part aux enseignements du consultant, subdivisés en trois points : Pourquoi les femmes doivent avoir accès aux ressources pour leur autonomisation économique ?, Comment permettre aux femmes d’accéder aux ressources pour leur autonomisation ? et les enjeux de l’accès des femmes aux ressources. De ces enseignements et des échanges qui ont découlé, il a été noté que les femmes représentent une couche sociale non négligeable dans le développement d’une communauté mais certaines entraves traditionnelles et institutionnelles freinent encore le processus.

Ø Entrepreneuriat féminin

Les femmes ont été édifiées sur leur participation, les stratégies à mettre en œuvre pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin et conseils pour la création d’entreprise.
Au terme de ce module un cas pratique a été fait dans le but de renforcer les connaissances des participantes.

Ø Médiation et enregistrement des plaintes

L’environnement rural étant sujet de manière récurrente à des affrontements entre individus, le Cofevac a davantage bénéficié des enseignements sur la médiation (processus volontaire et confidentiel de résolution des conflits par lequel les parties recourent à un tiers professionnel, neutre, indépendant et impartial pour trouver une solution en tenant compte de leurs besoins respectifs), les étapes d’une médiation, les qualités d’un médiateur et le processus d’enregistrement des plaintes.

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QUAND LES FORMATRICES SE FORMENT

QUAND LES FORMATRICES SE FORMENT

Né du précédent projet ‘’Promouvoir le leadership et l’autonomisation des femmes dans la gouvernance foncière’’, le COFEVAC (Comité Féminin de Veille et d’Action Citoyenne) de Mfou prend part depuis hier mardi, 05 mars 2019 à un atelier de formation des formatrices qui durera 03 jours, sur les objectifs du Cofevac et l’accès des femmes aux ressources, organisé par Transparency International Cameroon (T.I-C), dans le cadre du présent projet ‘’Renforcer le leadership et la participation des femmes au processus de prise de décisions à travers des ateliers de formation et la création d’une plateforme de concertation’’. Les modules qui ont meublé la journée d’hier portaient sur

 

1- La Formation des formatrices et le rôle d’un comité de veille

Il s’est agi de transmettre aux femmes rurales les techniques de base d’une formation ; De leur donner les outils de communication pédagogique, pour plus d’efficacité lors des descentes dans les communautés (villages). Dans le cadre de ce projet, les femmes du Cofevac sont des personnes ressources pour relayer de manière efficiente les connaissances acquises (au cours de cet atelier et lors des précédentes activités), dans les localités dont elles seules maitrisent le mode de fonctionnement. Les qualités d’un bon formateur, le choix des thèmes et l’importance d’un comité de veille sont entre autres les points développés lors de ce module.

2- La procédure d’obtention du titre foncier

L’obtention du titre foncier en zone rurale reste un épineux problème à résoudre, les femmes étant les principales victimes au regard des pesanteurs culturelles et leur ignorance des procédures d’obtention du titre foncier. Il était primordial de les édifier sur les différentes étapes, du rôle de chaque acteur impliqué dans l’établissement d’un titre et les textes juridiques internationaux et nationaux qui régissent les droits fonciers

TI et Ouganda

TI-CAMEROUN ET OUGANDA ENSEMBLE DANS LA GOUVERNANCE FONCIÈRE

TI-CAMEROUN ET OUGANDA ENSEMBLE DANS LA GOUVERNANCE FONCIÈRE

 Le projet « Terres et corruption en Afrique » initié par TI-S depuis 4 ans et mise en œuvre par 10 sections du mouvement entre désormais dans une nouvelle phase : l’élaboration d’une cartographie de la corruption dans le secteur foncier, passage obligatoire pour la mise en œuvre d’un plaidoyer efficace. A titre de rappel, les objectifs de ce projet avait été définis en 2014 au Botswana, lors du lancement. Il était question d’établir une cartographie des risques de corruption, une enquête sur la perception de la corruption dans le secteur foncier, le renforcement des capacités, la sensibilisation et le plaidoyer, pour améliorer la gouvernance dans le secteur foncier dans les différents pays impliqués dans le projet.

De nombreuses rencontres ont permis aux 10 sections de mener à bien leurs activités. La réunion de Lusaka en particulier, permettra aux sections impliquées dans la mise en œuvre du projet de se familiariser avec le processus de planification du plaidoyer et les outils qui seront utilisés dans le cadre de ce travail. C’est dans cette logique que les sections Camerounaise et Ougandaise de TI en concertation avec TI-S ont convenu d’un atelier de renforcement de capacités et d’imprégnation de l’outil de cartographie de la corruption dans le secteur foncier. Ledit outil a déjà été expérimenté avec succès par TI-Kenya et TI-Uganda.

Organisé du 07 au 10 mai de cette année à Kampala en Ouganda, ce rassemblement a pour objectif principal de permettre aux participants d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à la conception et à la mise en œuvre d’un outil de cartographie de la corruption dans le secteur foncier. La section camerounaise présente à ses travaux est représentée par Mme Line-Noëlle Mengue Ateba, chef dudit projet et M. Francis Simeu, assistant N°1.

Corruption Défense

LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE – UN NOUVEAU CHALLENGE POUR TI- CAMEROUN

LA CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE – UN NOUVEAU CHALLENGE POUR TI- CAMEROUN

 L’année 2019 s’ouvre avec de nouvelles perspectives pour Transparency International-Cameroon. C’est dans cette logique que la branche camerounaise du mouvement TI a participé à l’atelier régional d’Afrique sur la lutte contre la corruption dans le secteur de la défense et sécurité. Initié par TI-DS (Defence and Security), les travaux qui portaient principalement sur l’indice de lutte contre la corruption relative à la défense nationale dans le secteur de la défense se sont déroulés du 4 au 7 février 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Y ont pris part les sections sœurs du Mali, Ghana, Cote d’Ivoire, Niger, Nigéria et du Cameroun.

Les objectifs clairement définis s’articulaient autour de :

• Développer la compréhension des participants sur le lien entre la corruption dans le secteur de la défense et l’insécurité ;
• Familiariser les participants avec la méthodologie de l’indice de lutte contre la corruption relative à la défense nationale (GI) pour permettre son évaluation effective de leur part, ainsi que l’engagement avec les autorités gouvernementales à le réviser ;
• Donner aux participants des exemples d’outils et d’idées de plaidoyer national à travers l’utilisation de l’indice et leur permettre de formuler des idées pour son utilisation dans leurs contextes nationaux respectifs ;

Pendant trois jours, les participants ont pu échanger suivant un agenda bien défini. Au terme de ces travaux, de nombreuses recommandations ont été formulées, dans les deux camps, organisateurs et participants :

• D’apporter une documentation plus étoffée aux sections afin de mieux les outiller sur les stratégies d’élaboration des plaidoyers ;
• De s’assurer que les sections ont une parfaite maitrise de la méthodologie d’évaluation du GI en les faisant participer aux travaux de recherches menés par le consultant sur le terrain ;
• De soutenir les sections auprès de leurs gouvernements afin de faciliter une bonne appropriation de cet indice comme outil de lutte contre la corruption dans le secteur de la défense.
• De s’approprier l’indice et de se constituer en alliés de leurs gouvernements respectifs pour la lutte contre la corruption dans le secteur de la défense
• D’élaborer des stratégies régionales de plaidoyer afin de susciter un changement des réformes au niveau régional.

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TI-Cameroon vole au secours des populations autochtones et des communautés locales

Faisant suite à son programme de réduction des émissions issues de la déforestation (RED), lancé à la 11è Conférence des parties (COP 11) en 2005, et dans un impératif de succès de ce programme REDD+. Les Etats partis à la conférence de Cancun tenue en 2010 (Cop16) ont décidé d’atteindre un ensemble de sept garanties lors de la mise en œuvre d’activités de ce programme. D’où l’étude sur la « Cartographie des droits des peuples autochtones et des communautés locales dans la REDD+ au Cameroun : étude juridique sur base des options stratégiques identifiées dans le  R-PP ».

Organisées dans les régions de l’Est (du 02 au 05 avril 2018) et du Littoral (du 06 au 08 avril), ces cliniques juridiques ont pour objectif de rapprocher le Centre Assistance Juridique et d’Action Citoyenne (CAJAC) de Transparency des peuples autochtones et des communautés locales et  de leur apporter une assistante juridique gratuite dans le cadre de la revendication et la défense de leurs droits dans la mise en œuvre de la  REDD+.  Il s’est agi dans un premier temps d’informer les populations sur la pertinence de l’action, définir le chronogramme des différentes  rencontres, et enfin, organiser les rencontres avec ces victimes dans le but de leur donner une  assistance juridique.

Au terme  de ces rencontres, le constat est clair, les populations riverains sont victimes de nombreux abus de la part des grandes compagnies et n’ont pas les moyens de remédier à la situation. Des initiatives de ce genre devraient se multiplier pour permettre aux populations de mieux défendre leur intérêt.

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CAJAC mobile à Dschang : Les premiers pas vers les communautés de base

A la fin du mois de mai dernier, le centre d’assistance juridique et d’action citoyenne –CAJAC- de TI-C a réalisé son tout premier et véritable contact avec les populations. C’était dans la ville universitaire de Dschang, région de l’Ouest Cameroun. Du 23 au 27 mai, cette contrée a vibré au rythme d’une vaste campagne de sensibilisation des populations contre la corruption.

Par l’intermédiaire des caravanes motorisées, des spots passés à la  radio communautaire YEMBA, des affichages A2 et autres banderoles, tous étaient mobilisés dans les groupements Foto, Foreke et Fongo Ndeng. Des autorités administratives aux jeunes étudiants en passant par les autorités traditionnelles et les hommes en tenue, chacun a donné du sien pour le succès de la caravane.  Que ce soit les adultes ou les jeunes, les hommes ou les femmes, chacun a voulu se faire un témoin oculaire de la caravane. C’était comme une occasion à ne manquer sous aucun prétexte. Le message de la mobilisation de tous et de chacun pour la lutte contre la corruption a été distillé et s’est répandu telle une traînée de poudre au sein de la population, toutes catégories confondues.

Dans la foulée, les jeunes ont pointé un doigt accusateur sur les forces de l’ordre qui selon eux sont parmi les plus corrompus. Selon leurs témoignages, il faut leur laisser 500 voire 1 000 Fcfa lorsque vous êtes interpellés à un poste de contrôle routier. D’autres témoignages sont enregistrés à la même occasion en même temps que des conseils juridiques ont été prodigués à l’endroit des victimes. D’autres plaintes des victimes devraient suivre dans la mesure où le numéro vert du CAJAC à savoir le 8030 a été communiqué aux participants.

De fil à aiguille, de jeunes étudiants de Master en Droits de l’Homme de l’Université de Dschang, réunis au sein de l’APREDH – Association pour la réalisation et la promotion des droits de l’Homme –  se sont appropriés l’initiative. L’association  devient dès lors le nouveau point focal du CAJAC à Dschang. Sa mission principale consiste à servir de courroie de transmission entre les populations et l’équipe du CAJAC de Yaoundé.

Plus loin, rappelons que la population de Dschang ne s’est pas voulue passive dans la lutte contre la corruption. Elle a participé. Et ce à travers des suggestions. L’une orientée vers l’extension du CAJAC qui reste jusqu’ici confiné dans la seule et lointaine ville de Yaoundé et l’autre consistant en l’institution dans la ville des boîtes à suggestions pouvant permettre de recueillir des avis et autres expériences de la corruption.

Toutes choses qui une fois réalisées, feront que  ce CAJAC mobile de mai 2011 à Dschang fassent  véritablement tâche d’huile au sein de la communauté…

Le conseiller juridique recevant un client

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TRANSPARENCY International-Cameroun à Buea

Les  27 et 28 novembre 2014 dans le cadre du projet REED+, une mission de TIC composée des membres des services de recherches et développement des projets  et du Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne  (CAJAC) de TIC,  conduite par Lucain Nyassi  responsable du service de développement des projets ,  a séjournée dans la ville de Buea dans la région du Sud-Ouest Cameroun. L’objectif de cette mission était de toucher du d’imprégné le CAJAC sur la thématique REED+ afin de mieux encadrer les potentiels victimes de corruption dans ce processus et dans le secteur forestier. Plusieurs visites ont meublées le programme de cette mission avant l’ascension  du mont Cameroun.  

La mission de TIC  s’est rendue successivement dans les différentes délégations régionales des ministères des forets et de la faune , mais aussi des domaines et des affaires foncières,  plusieurs entretiens ont eu lieu autour des questions climatiques en général avec un gros plan sur la REED+, une présentation du CAJAC a été faite mais aussi la relation entre la REED+ et le CAJAC n’a pas manqué d’être présenté car il faut le dire le CAJAC qui est le Centre d’assistance juridique aura pour charge d’apporter un regard d’assistance juridique dans ce projet . Un détour a été fait à la People Earthwise  ( PEW)  dans une Organisation de la société civile de cette la ville de Buea impliquée dans le projet REED+ ou le Responsable a présenté cette organisation en faisant un focus sur les activités menées depuis sa création, ici les échanges ont duré une trentaine de minutes  et se sont achevées par une photo de famille. L’ascension du Mont Cameroun sous la direction du conservateur s’est effectuée pendant plusieurs heures avec des arrêts aux différentes stations. C’est aux environs de 15 heures que la mission à quitter la ville de Buea.