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Projet Mines, Environnement, Santé & Société (ProMESS) Phase 2  

Les études réalisées par les organisations de la société civile telles que FODER DMJ, RELUFA, CCPCVQP indiquent que l’exploitation et la commercialisation des substances minérales issues de l’exploitation artisanale et semi-mécanisée se déroulent dans une grande opacité et en violation flagrante de la législation en vigueur avec pour abreuvoir la corruption.

En effet, la quasi-totalité des entreprises actives dans la semi-mécanisation ne respectent pas leurs cahiers de charges, notamment les clauses relatives à: la réalisation des études d’impact environnemental (EIE) avant exploitation ; la réhabilitation des sites miniers ; la sécurité des travailleurs et des populations riveraines ; le dédommagement/compensation pour la destruction des biens et l’expulsion etc.  C’est dans l’optique de contribuer à l’assainissement de ce secteur que Transparency   International-   Cameroon   (TI-C)   et   Forêt   Développement   Rural (FODER) sont engagés depuis 2019 dans la mise en œuvre du Projet Mines, Environnement, Santé et Société (ProMESS) phase 2.

L’objectif de ce projet est d’améliorer la gouvernance minière au Cameroun à travers le suivi participatif des activités minières et la promotion de la transparence.

De manière spécifique il est question de:

  • Améliorer les connaissances et l’implication du public sur la législation, la lutte contre la fraude et la corruption dans le secteur minier afin de limiter les pratiques illégales,
  • Accroitre les capacités des acteurs non-étatiques, étatiques et des CTD dans le suivi de la légalité minière,
  • Accompagner les artisans miniers y compris les femmes et les jeunes dans le processus de formalisation de leurs activités d’exploitation minière et l’adoption de bonnes pratiques.

Résultats souhaités

  • Les connaissances du public sur les causes et les manifestations des illégalités, de la fraude et de la corruption dans la chaine de valeur de l’or et du diamant sont améliorées et la participation à la lutte contre ce fléau est renforcée
  • Les acteurs non-étatiques et les CTD sont mieux outillés pour la surveillance des activités minières et effectuent des dénonciations pertinentes sur le non-respect de la règlementation et sur les impacts environnementaux des activités minières auprès des organes de régulation,
  • Les artisans miniers traditionnels sont mieux organisés, intègrent le circuit formel d’exploitation minière, adoptent de bonnes pratiques d’exploitation minière artisanale et les moyens de subsistance alternatifs

Détails du projet

Durée : 4 ans (juin 2019- juin 2023)

Bailleur : Union Européenne

Zones d’implémentation : Régions de l’Est et Adamaoua  

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ATELIER SUR LOUTIL LANDEX POUR LE SUIVI MULTI ACTEUR DE LA GOUVERNANCE FONCIERE

 

Transparency International-Cameroun a pris part durant la semaine du foncier le 26 janvier 2021 à un atelier organisé à Yaoundé sur « l’outil Landex pour le suivi multi acteur de la gouvernance foncière » par le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), le Réseau de Lutte contre la Faim (RELUFA) et l’Institut International pour l’Environnement et le développement (IIED) dans le cadre du projet LandCam, qui vise à sécuriser les droits liés aux terres et aux ressources et à améliorer la gestion des zones forestières du Cameroun.

L’atelier qui a réuni différents acteurs exerçant  sur les questions foncières (OSC, ONG, administrations, secteur privé, etc.) avait pour objectif de s’appuyer sur les outils Landex pour effectuer le suivi de la gouvernance foncière au Cameroun. Il était question de manière spécifique de mettre en place un groupe multi acteurs du secteur foncier pour renseigner les indicateurs de suivi de la gouvernance foncière.

Résultats attendus

  • L’outil Landex est appréhendé par les parties prenantes ;
  • Landex est reconnu officiellement comme l’outil de suivi de la gouvernance foncière dans le pays ;
  • La démarche pour finaliser et diffuer les résultats du suivi de la gouvernance foncière au moyen de la Landex est adoptée.

Les travaux de groupe ont été constitués afin de mettre en place un cadre de dialogue sur les défis et les perspectives de la gouvernance foncière au Cameroun. Au terme de ces travaux, les différentes recommandations ont été adoptées, un groupe de travail et un calendrier pour finaliser le suivi de la gouvernance foncière au moyen du Landex et renseigner la base de données en ligne ont été mis en place.

Toutes les informations sur l’outil LANDex

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COMMUNIQUE DE PRESSE IPC 2020

                                                                                                                                               

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2020 : LE CAMEROUN S’ACCOMODE DE SON SCORE DE l’ANNEE 2019.  

 

Yaoundé, le 28 janvier 2021, Transparency International (TI) publie ce jour les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2020, noyé sous le prisme de la corruption dans les systèmes de santé minés par la pandémie de la COVID-19, qui sévit dans le monde entier depuis le début de l’année 2020.

L’indice révèle que les pays ayant un score élevé sont ceux qui disposent d’une meilleure couverture santé universelle et qui sont en mesure de gérer efficacement une crise sanitaire.

L’indice 2020 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après des experts et des hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 ( perçu comme très peu corrompu). Le Danemark et la Nouvelle Zélande occupent une fois de plus le premier rang avec une légère amélioration du score 88 points par rapport à l’année 2019, 87. La Syrie, la Somalie et le Sud Soudan quant à eux conservent leurs dernières places malgré une légère amélioration de leurs scores respectivement 14, 12, 12 points par rapport à l’IPC 2019 13, 12 et 9.

Cette année 26 pays ont amélioré de manière significative leur score notamment l’Equateur (39), la Grèce (50), la Russie (30), etc.

Tandis que 22 pays ont vu leur score régresser c’est le cas de la Bosnie  Herzégovine (35), le Guatemala (25), le Nigéria (25), le Malawi (30), etc.

Plus de la moitié des pays classés totalise un score inférieur à 50 depuis près d’une décennie ce qui indique un blocage constant des gouvernements à stopper les causes profondes de la corruption.  

La situation du Cameroun

Le Cameroun maintient son  score de l’année 2019 qui était déjà de 25/100 pour un classement à la 149e place sur 180. Ce classement montre à suffisance l’incapacité du Cameroun à lutter de manière efficace contre la corruption. La gestion approximative de la pandémie du Coronavirus n’aura pas permis, une fois de plus aux institutions de lutte contre la corruption et la promotion de l’éthique mises en place par le gouvernement  d’assurer une veille adaptée dans la gestion de la pandémie et répondre de manière efficace et efficiente aux besoins des populations. Au regard des nombreux scandales observés dans la société camerounaise depuis plusieurs années notamment les détournements de fonds, les fraudes en tous genres, le népotisme, les pots de vin etc…

 Il est plus qu’urgent pour le Cameroun de ratifier la Convention de l’Union Africaine contre la corruption, d’appliquer effectivement l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs, de publier le Décret d’application de la Loi de Juillet 2018 portant Code de Transparence et d’adopter une loi visant à la protection des lanceurs d’alerte, des militants anticorruption et des journalistes rapportant des cas de corruption. Au-delà de la mauvaise gestion de la pandémie du Covid 19, l’instabilité dans les régions du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et du Nord affecte également négativement l’image du Cameroun et influence son classement.

 

A propos de Transparency International-Cameroon (TI-C)

Transparency International-Cameroon (TI-C)  est la section camerounaise du mouvement International Transparency International. Créée en 2000, par quelques personnalités, parmi lesquelles son Président actuel, Me NJOH MANGA BELL Henri. Elle travaille en étroite collaboration avec les organisations internationales, le secteur privé, et les partenaires publics. Elle mène une lutte acharnée contre la corruption, le respect de la démocratie et la bonne gouvernance au Cameroun.

 

                                                                                                                                             Le Président

                                                                                                                                 Me NJOH MANGA BELL Henri

 

Contacts

Stéphanie Christelle ANYOU (Responsable communication TI-C) : +237 695 06 69/ 650 69 72 02

Email : stephanieobam@ti-cameroun.org

TI-C : (+237) 243 156 378

Site internet : www.ti-cameroun.org

 

 

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INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION (IPC)

Contexte

L’indice de perception de la corruption (IPC) a été établi en 1995 en tant qu’indicateur composite utilisé pour mesurer les perceptions de la corruption dans le secteur public dans différents pays du monde sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu). Au cours des 20 dernières années, les sources retenues pour constituer l’indice et la méthodologie ont été ajustées et affinées. En 2012, la méthodologie a fait l’objet de profonds changements pour permettre d’effectuer des comparaisons de notes dans le temps1, ce qui n’avait pas été possible avant 2012.

 

Méthodologie

La méthodologie suit quatre étapes fondamentales : la sélection des données sources, le rééchelonnement des données sources, l’agrégation des données rééchelonnées, puis la déclaration d’une mesure d’incertitude. Le processus de calcul intègre également un mécanisme strict de contrôle de la qualité qui consiste en calculs indépendants effectués en parallèle par deux chercheurs internes et deux conseillers universitaires sans affiliation à Transparency International

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LE CONSORTIUM ORGANISE DES ATELIERS INTER REGIONAUX

 

Dans le cadre du projet intitulé « Renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base durables dans le respect de la préservation de la nature » mis en œuvre par un Consortium conduit par le CRADEC avec pour codemandeurs ADIN, AfroLeadership, DMJ et Transparency International Cameroon, des ateliers inter régionaux sur la participation communautaire à la gouvernance locale ont été organisés sur le territoire national du 04 au 06 novembre 2020 à Ebolowa pour les régions du Centre, du Sud et de l’Est, du 09 au 11 novembre 2020 à Douala pour les régions du Littoral et du Sud-Ouest, du 17 au 19 Novembre 2020 à Bafoussam pour les régions du Nord-Ouest et de l’Ouest, et enfin du 30 novembre au 02 décembre 2020 à Ngaoundéré pour les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-nord.

L’objectif ici était de renforcer les capacités des participants, avec un accent particulier sur les techniques de dissémination, pour leur permettre de relayer au niveau des régions le contenu de la formation  sur les enjeux et les défis du principe de l’ouverture des données dans les contrats et marchés publics au Cameroun, avec la garantie d’une prévention des atteintes à la fortune publique.

Au cours de ces ateliers, au moins 120 participants venant des 10 régions et issus des OSC, médias, chefferies traditionnelles, Conseils Municipaux, démembrements des institutions publiques et regroupements communautaires ont eu des échanges interactives sur l’appropriation des ODD par les communautés, échanges qui sont allés des exposés aux travaux de groupe, en passant par les questions/réponses et autre partage d’expérience.

Plusieurs obstacles et défis ont été identifiés à savoir une faible coordination entre les institutions, la corruption, l’impunité et l’absence de redevabilité, l’opacité et l’accès difficile à l’information, le défaut de participation des communautés et l’insuffisance des ressources, les lenteurs administratives et autre conflit d’intérêt, le manque d’intérêt des populations locales et l’ignorance par les parties prenantes du cadre juridique applicable, etc.

A l’issue des travaux, plusieurs pistes de solution ont été adoptées parmi lesquelles le renforcement des capacités des autorités locales, la sensibilisation des citoyens en vue d’une plus forte implication, la mise en place des mécanismes de dénonciation des irrégularités, le renforcement des mécanismes de diffusion de l’information, la nécessité de transférer plus de ressources aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), proportionnellement à leurs compétences, la création des plateforme de collaboration au niveau local, et enfin la nécessité de mettre sur pied au niveau communal de véritables mécanismes de suivi et évaluation des plans communaux de développement.

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LE PROJET DU CONSORTIUM CRADEC- UE ORGANISE LE 2ème DIALOGUE CITOYEN

LE PROJET DU CONSORTIUM CRADEC- UE ORGANISE LE 2ème DIALOGUE CITOYEN SOUS LE THEME « Quel Système des Finances Publiques pour un Cameroun Emergent 2035 : Une Affaire de Tous dans le contexte de la pandémie COVID-19! »

Les 09 et 10 décembre 2020, à l’occasion de la célébration des  journées internationales de lutte contre la corruption et des droits de l’Homme,  s’est tenu au CICM de Mvolyé à Yaoundé, le 2ème Dialogue Citoyen ayant pour thème «Quel Système des Finances Publiques pour un Cameroun Emergent à l’horizon 2035 : Une Affaire de Tous dans le contexte de la pandémie COVID-19!  ».

Ce dialogue était organisé par un comité d’organisations constitué d’ AGNR, ADIN, Afroleadership, DMJ, FASEDEV, FREEDOM’S SERVICE, et Transparency International-Cameroon. Ce comité était sous la coordination du  CRADEC, Chef de file du Consortium et avec l’appui financier de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun et de l’Agence de Coopération Internationale au Développement Norvégienne ainsi qu’avec l’appui technique de Tax Justice Network-Africa.

Le dialogue a connu la participation d’environ 85 participants  parmi lesquels une trentaine de jeunes; tous venus d’horizons et d’appartenances professionnelles multiples et diverses représentant notamment :

  • Les institutions étatiques à savoir : le MINFI, le CONSUPE, le MINDDEVEL, le MINCOMMERCE;
  • Les autorités traditionnelles ;
  • Les OSC : ADIN, AGNR, Afroleadership, AAPPI, Alliance du budget participatif, ASSOAL, CERAGN, CNDHL, CRADEC, CICLID, DMJ, Défenseur sans frontière, DYDEVCOM, EPADUC, FASADEV, Freedom’s Services, LDH, SeP, SEPDOBAD, Transparency International-Cameroon, PADMIR, PLANOSCAM, PFDESCAM, UJAD, ROSFIP, RECODH;
  • Les médias notamment, CRTV News, Vox Africa, The Gardian post, Intégration, Sans Détour, The Horizon, ECOFIN;
  • Les établissements d’enseignement supérieur et les organisations d’étudiants de l’Université de Yaoundé I (CHGA).

Objectifs spécifiques du Dialogue Citoyen

Les objectifs du Dialogue Citoyen étaient de :

  • Favoriser l’engagement cohérent des grands groupes et des autres parties prenantes ainsi que des organisations de la société civile sur les ODD, l’agenda 2063 alignés sur la Vision 2035 pour un Cameroun émergent ;
  • Faciliter l’accès et l’échange d’informations, de meilleures pratiques et d’expériences sur les politiques nationales en lien avec le thème central, entre les pouvoirs publics, les organisations de la société civile, les grands groupes et les autres parties prenantes ;
  • Promouvoir les contributions aux définitions de la Position Commune Communautaire sur les questions de développement durable aux niveaux local, national et régional.

Les étapes du Dialogue Citoyen

Trois étapes ont ponctué le déroulement des travaux, à savoir :

  • La cérémonie d’ouverture ;
  • La phase technique du dialogue citoyen ; et
  • La cérémonie de clôture.

Au terme de ces deux jours d’échanges sur différents sous- thèmes notamment

Le système des Finances Publiques dans le contexte de la pandémie COVID-19 : Les réformes, les avancées, les contraintes et perspectives

Lutte contre la corruption et la garantie des droits humains au Cameroun :

Les marchés publics et investissements sociaux pour la garantie des droits humains au Cameroun;

La lutte contre la corruption à l’ère de la digitalisation de la gestion des politiques

 Enjeux et défis de la mobilisation des ressources pour le financement des ODD

Jeunesse, intégrité et transparence financière,

Les droits humains au Cameroun : Les avancées, les menaces, opportunités et enseignements dans le contexte de la pandémie du Covid-19 etc.

Il est ressorti entre autres les recommandations et leçons suivantes :

  • Renforcer l’autonomie des Institutions supérieures de contrôle et auditeurs internes ;
  • Renforcer le lien fonctionnel entre les Institutions supérieures de contrôle et les auditeurs internes ;
  • Sensibiliser, inciter les populations à une prise de conscience de l’impact de la corruption dans la mobilisation et la gestion des ressources ;
  • Veiller à développer des comportements responsables ;
  • Lutter contre la corruption dans le secteur agricole ;
  • Eduquer les populations sur leur rôle et l’importance de payer des impôts et taxes dans le cadre de la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des projets et donc de leur développement;
  • Intégrer le citoyen dans la gestion des affaires publiques;
  • Inciter la population à prendre part à l’élaboration du budget communal;
  • Mettre le citoyen au cœur du processus de développement;
  • Mobiliser les ressources doit se faire en fonction de la réalité locale et de l’avantage comparatif ;
  • Sensibiliser sur le civisme fiscal;
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«L’intégrité dans les initiatives climatiques comme REDD+ » Phase II

 

 

 

 

Porteur du projet: Transparency International

Bailleur de fonds: Agence Française de Développement(AFD)

 Pays de mise en œuvre

Cameroun    – Transparency International Cameroon

RDC             –  LICOCO (Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption au Congo)

 RC             – RPDH (Rencontre pour la Paix et les Droits de

l’Homme).

Durée du Projet: 19 mois

L’Objectif Global du projet: Amélioration des politiques et pratiques anti-corruption dans les initiatives climatiques comme la REDD+ et le secteur forestier en Afrique centrale.

Les Objectifs spécifiques:

     1- Stimuler la demande des communautés pour une gouvernance REDD+ transparente, redevable et non corrompue ainsi que l’engagement de la société civile dans le développement des politiques et la surveillance des activités REDD+ ;

   2- Permettre aux victimes et témoins de corruption dans les initiatives climatiques de déposer leurs plaintes et d’accéder à des mécanismes de recours ;

3- Renforcer les politiques anti-corruption ainsi que les pratiques des institutions publiques et des acteurs du secteur privé dans l’exécution des initiatives climatiques, au niveau national, régional et mondial.

LES RESULTATS ATTENDUS DU PROJET

  • La société civile locale dispose de capacités renforcées (notamment sur le suivi participatif des initiatives climatiques) et d’aptitudes à travailler en réseau. 
  • Les communautés et autres parties-prenantes des initiatives climatiques utilisent des outils participatifs de redevabilité (dont les mécanismes de plaintes) et participent ainsi au développement, à la mise en œuvre et à la surveillance de ces initiatives
  • Les acteurs clés des initiatives climatiques s’engagent dans des réformes pour prévenir la corruption et assurer transparence, redevabilité et intégrité de ces initiatives

LES ACQUIS DE LA PREMIERE PHASE

  • Cartographie des parties prenantes au processus REDD+au Cameroun
  • Etude sur la finance publique et la préparation à la REDD+;
  • Cartographie des droits des peuples autochtones et des communautés locales dans la REDD+ au Cameroun;
  • Création d’un groupe d’une task force sur la gouvernance dans le processus REDD+;
  • Cartographie des risques de corruption dans le processus  REDD+ au Cameroun;
  • Formation des parlementaires sur les questions de REDD+ etc.

PERSPECTIVES POUR LA PHASE II DU PROJET

  1. L’éducation et la sensibilisation des jeunes étudiants sur le cours (intégrité dans la REDD+) en ligne ;
  2. Accompagner les victimes et témoins de corruption dans l’exploitation illégale du bois;
  3. Le suivi de la gouvernance et la lutte contre la corruption dans les projets pilotes en occurrence ceux financés par l’AFD et mis en œuvre par le Programme National de Développement Participatif (PNDP). Il s’agit des projets portés par les mairies de Lagdo (région du nord), Bagou-Bagangté (région de l’Ouest) et Meiganga (région de l’Adamaoua) ;
  4. Plaidoyer sur l’implication des peuples autochtones dans la mise en œuvre des projets pilotes.  (suivi des initiatives en lien avec la gouvernance forestière et climatique dans la sous région)

 

LE PROJET DU CONSORTIUM CRADEC- UE ORGANISE LE 2ème DIALOGUE CITOYEN

LE PROJET DU CONSORTIUM CRADEC- UE ORGANISE LE 2ème DIALOGUE CITOYEN SOUS LE THEME « Quel Système des Finances Publiques pour un Cameroun Emergent 2035 : Une Affaire de Tous dans le contexte de la pandémie COVID-19! »

Les 09 et 10 décembre 2020, à l’occasion de la célébration des  journées internationales de lutte contre la corruption et des droits de l’Homme,  s’est tenu au CICM de Mvolyé à Yaoundé, le 2ème Dialogue Citoyen ayant pour thème «Quel Système des Finances Publiques pour un Cameroun Emergent à l’horizon 2035 : Une Affaire de Tous dans le contexte de la pandémie COVID-19!  ».

Ce dialogue était organisé par un comité d’organisations constitué d’ AGNR, ADIN, Afroleadership, DMJ, FASEDEV, FREEDOM’S SERVICE, et Transparency International-Cameroon. Ce comité était sous la coordination du  CRADEC, Chef de file du Consortium et avec l’appui financier de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun et de l’Agence de Coopération Internationale au Développement Norvégienne ainsi qu’avec l’appui technique de Tax Justice Network-Africa.

Le dialogue a connu la participation d’environ 85 participants  parmi lesquels une trentaine de jeunes; tous venus d’horizons et d’appartenances professionnelles multiples et diverses représentant notamment :

  • Les institutions étatiques à savoir : le MINFI, le CONSUPE, le MINDDEVEL, le MINCOMMERCE;
  • Les autorités traditionnelles ;
  • Les OSC : ADIN, AGNR, Afroleadership, AAPPI, Alliance du budget participatif, ASSOAL, CERAGN, CNDHL, CRADEC, CICLID, DMJ, Défenseur sans frontière, DYDEVCOM, EPADUC, FASADEV, Freedom’s Services, LDH, SeP, SEPDOBAD, Transparency International-Cameroon, PADMIR, PLANOSCAM, PFDESCAM, UJAD, ROSFIP, RECODH;
  • Les médias notamment, CRTV News, Vox Africa, The Gardian post, Intégration, Sans Détour, The Horizon, ECOFIN;
  • Les établissements d’enseignement supérieur et les organisations d’étudiants de l’Université de Yaoundé I (CHGA).

Objectifs spécifiques du Dialogue Citoyen

Les objectifs du Dialogue Citoyen étaient de :

  • Favoriser l’engagement cohérent des grands groupes et des autres parties prenantes ainsi que des organisations de la société civile sur les ODD, l’agenda 2063 alignés sur la Vision 2035 pour un Cameroun émergent ;
  • Faciliter l’accès et l’échange d’informations, de meilleures pratiques et d’expériences sur les politiques nationales en lien avec le thème central, entre les pouvoirs publics, les organisations de la société civile, les grands groupes et les autres parties prenantes ;
  • Promouvoir les contributions aux définitions de la Position Commune Communautaire sur les questions de développement durable aux niveaux local, national et régional.

Les étapes du Dialogue Citoyen

Trois étapes ont ponctué le déroulement des travaux, à savoir :

  • La cérémonie d’ouverture ;
  • La phase technique du dialogue citoyen ; et
  • La cérémonie de clôture.

Au terme de ces deux jours d’échanges sur différents sous- thèmes notamment

Le système des Finances Publiques dans le contexte de la pandémie COVID-19 : Les réformes, les avancées, les contraintes et perspectives

Lutte contre la corruption et la garantie des droits humains au Cameroun :

Les marchés publics et investissements sociaux pour la garantie des droits humains au Cameroun;

La lutte contre la corruption à l’ère de la digitalisation de la gestion des politiques

 Enjeux et défis de la mobilisation des ressources pour le financement des ODD

Jeunesse, intégrité et transparence financière,

Les droits humains au Cameroun : Les avancées, les menaces, opportunités et enseignements dans le contexte de la pandémie du Covid-19 etc.

Il est ressorti entre autres les recommandations et leçons suivantes :

  • Renforcer l’autonomie des Institutions supérieures de contrôle et auditeurs internes ;
  • Renforcer le lien fonctionnel entre les Institutions supérieures de contrôle et les auditeurs internes ;
  • Sensibiliser, inciter les populations à une prise de conscience de l’impact de la corruption dans la mobilisation et la gestion des ressources ;
  • Veiller à développer des comportements responsables ;
  • Lutter contre la corruption dans le secteur agricole ;
  • Eduquer les populations sur leur rôle et l’importance de payer des impôts et taxes dans le cadre de la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des projets et donc de leur développement;
  • Intégrer le citoyen dans la gestion des affaires publiques;
  • Inciter la population à prendre part à l’élaboration du budget communal;
  • Mettre le citoyen au cœur du processus de développement;
  • Mobiliser les ressources doit se faire en fonction de la réalité locale et de l’avantage comparatif ;
  • Sensibiliser sur le civisme fiscal;
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TRANSPARENCY INTERNATIONAL CAMEROUN HONORÉ

Depuis 2006 Transparency International-Cameroon (TI-C) est membre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), norme mondiale pour la promotion d’une gouvernance ouverte et redevable des ressources pétrolières, gazières et minérales. L’ITIE a pour objectif de renforcer la gouvernance publique et des entreprises, à promouvoir une bonne compréhension de la gestion des ressources et à fournir des données pour informer et mener des réformes permettant d’endiguer la corruption et aller vers une gestion plus responsable du secteur extractif.

TIC fait valoir au sein du comité  ses compétences via sa participation aux ateliers et autres rencontres organisées par l’ITIE. La lettre de félicitations ci dessus adressée au Président de la section camerounaise de lutte contre la corruption et aux autres membres du groupe ad hoc montre à suffisance le dynamisme de la section à l’atteinte des objectifs de ladite norme et contribuer à promouvoir la bonne gouvernance et par ricochet assurer les meilleures conditions de vie des populations.

 

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TRANSPARENCY INTERNATIONAL CAMEROON condamne fermement le massacre des jeunes écoliers de Kumba

Samedi 24 octobre 2020, un groupe d’individus non encore identifiés et armés a fait irruption dans une salle de classe de Mother Francisca International dans la ville de Kumba tirant à bout portant sur les élèves qui s’y trouvaient. Le bilan de cette attaque irrationnelle fait état de 7 morts et 13 blessés graves.  

Transparency International-Cameroon, soucieux de la protection de la vie humaine et du respect des droits de l’homme, condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare et odieux qui a semé le désarroi au sein de toute la population camerounaise.  

Transparency International-Cameroon saisit cette occasion pour présenter ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes  et invite l’Etat à ouvrir une enquête sur ce crime inhumain afin que justice soit faite.  

@KUMBA

@Transparencyinternationalcameroon